La France a peur ; oui, depuis qu’on sait que la justice laisse en liberté de dangereux récidivistes alors que notre justice bénéficie d’un budget de 0,18% du PIB par habitant (2006, source CEPEJ) et de 9,1 juges pour 100000 habitants ce qui pour les deux chiffres nous place dans le peloton de…queue en Europe, les français tremblent.
Et l’affaire que nous allons vous révéler n’est pas pour nous réconforter. A Neuilly , un récidiviste notoire serait toujours en liberté ; pire , pour le moment , jamais personne n’a réussi à l’arrêter , à part Chirac en 1995.
Ce récidiviste , c’est bien sûr Nicolas Sarkozy ; on l’avait prédit dans nos voeux pour 2011 : en cette année pré-électorale, le président ne manquerait pour rien au monde l’occasion à chaque crime abominable d’essayer de tirer parti de la situation.
Et dès que la première affaire sordide s’est présentée, il a bien entendu sauté dessus, comme une mouche à m…. attirée par sa nourriture préférée.
Il faut dire que l’affaire est du pain béni pour lui : une jeune fille, sans doute morte, violée, et qui plus est par un récidiviste : de quoi ranimer la fougue populiste de Nicolas qui ne peut pas laisser Le Pen seule (et oui avec un « e » maintenant)sur le créneau. Et bien sûr il est suivi de près par le très canin Christian Estrosi…
En 2005, quelques jours après l’enlèvement et le meurtre de Nelly Crémel, Sarkozy alors ministre de l’Intérieur avait fustigé le juge qui avait remis en liberté son meurtrier, qu’il avait qualifié de « monstre ».
Suite à cette affaire , une loi sur la récidive avait été votée, prévoyant la surveillance des détenus en fin de peine, notamment par le bracelet électronique.
En 2007, suite à l’enlèvement du petit Enis par Francis Ebrard, le président avait ressorti ses violons promettant au père du petit Enis des lois plus sévères. En novembre 2009, il remet le couvert après la mort de Marie-Chrstine Hodeau, étranglée en forêt de Fontainebleau par un criminel qui avait été remis en liberté 2 ans auparavant malgré une condamnation à11 ans de prison en 2002 pour viol. L’an dernier , en janvier 2010, c’est la mort d’un homme poignardé par un récidiviste jugé en 2005 irresponsable de ces actes qui avait permis à Sarko de surfer sur la vague de l’émotion.
En 7 ans , il a fait voter 14 lois et 115 modifications du code pénal . Et pour quel résultat ? de la gesticulation et c’est tout.
Et pourtant la solution est simple : supprimons les allocations aux parents de ces criminels ! je sais , je confond tout…mais lui aussi.