Aux « Cinémas » avec Louis Ville

On ne présente plus ce chanteur, fort d’une notorieté et d’un public fidèle qui le suit maintenant depuis quelques années déjà.

On ne le compare pas non plus à d’autres….Car s’il est vrai que comme chez tous les artistes on retrouve certaines influences qui construisent un chanteur et musicien,  Louis Ville est de ceux qui ont le talent, rare,  d’être unique, d’avoir ce petit supplément d’âme qui fait qu’il est lui, qu’il a son propre univers. Alors, pour ceux qui ne le connaissent encore; je peux vous dire que si vous aimez la scène rock française, les auteurs de qualité comme on en fait peu aujourd’hui, les  musiciens virtuoses, les chanteurs de talent, et tout ça réuni en un seul être, vous aimerez Louis Ville.

Dans son dernier album qui sortira le 28 mars prochain, on se retrouve dans une salle obscure. Et on assiste, heureux, à des scéances-chansons de cinéma, de Cinémas au pluriel devrais je dire.

Car chaque titre de Louis Ville vous emmène dans un style cinématographique différent : dans un film fellinien avec Marcello où l’on suit avec enthousiasme les aventures tragi-comiques d’un gentil naïf entouré de son horrible famille; on repart dans les années folles avec Sans rien dire ou quand l’amour est  si fort  que de longs discours sont inutiles, où les regards  sont si empreints d’émotions et de profondeur que les mots semblent dérisoires…Comme dans les films muets.

Avec cet album justement nommé  » Cinémas », on voyage  aussi beaucoup, visitant l’Orient notamment avec Epousez moi .  On passe d’un genre de cinéma à un autre, mais pas seulement musicalement avec des sons et instruments à chaque fois adaptés à l’univers cinématographique où l’on navigue. Les textes, toujours aussi bien écrits que dans ses albums précedents, sont riches d’une belle finesse, de poésie, même quand c’est cru , ce qui évite toute vulgarité dans les titres de Louis Ville. Les paroles des chansons  nous racontent une véritable histoire, comme dans un film. On passe d’un style à un autre , comme au cinéma :  du noir, très noir comme dans Ne te retourne pas, à la comédie jubilatoire comme dans Marcello. 

On se fait emporter par la voix sensuelle de Louis Ville, profonde, chaude, grave; par ses textes que l’on écoute mot à mot; comme on se ferait emporter par un réalisateur qui à chaque nouveau film nous surprendrait par sa créativité, par un bon scénario accompagné d’une bande originale aussi parfaite que l’histoire du film.

Un album très réussi donc – le meilleur ?! – à écouter et à réécouter. Car il y a plusieurs lectures possibles  et beaucoup de surprises dans cet opus, que je vous laisse découvrir avec un plaisir certain.

Bravo l’artiste !

ps : vous êtes impatients ? Le 28 mars c’est loin….?! Réjouissez vous !!! Le graoully déchaîné organise un jeu concours avec cinq albums de Louis Ville  à gagner ! Dès la semaine prochaine, retrouvez sur votre webzine un quizz sur Louis Ville et sur l’album  » Cinémas »  (lisez bien l’article, quelques réponses s’y trouvent! )

2 comments on “Aux « Cinémas » avec Louis Ville

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