Quelques vers pour Clément.

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Tu avais tout’ la vie devant toi,

Et l’idéal chevillé au corps.

Toi l’enfant du pays d’Armor,

Un grand av’nir te tendait les bras.

 

Mais au détour d’un’ rue de Paris,

Un’ fichue band’ d’enfants de salauds

T’ont envoyé beaucoup trop tôt

Voir s’il y avait un paradis.

 

Assassins d’un enfant d’la patrie,

Votre jour de honte est arrivé.

Contre nous, de la tyrannie,

L’étendard sanglant vous portez.

 

Vous dites défendre la famille,

Mais vous l’avez brisée à jamais.

Vous parlez grandeur du pays,

Mais c’est vous qui le rapetissez.

 

« Liberté d’expression », criez-vous ?

Mais vous voulez la garder pour vous !

Vous parlez de légitim’ défense,

C’est contr’ vous que doit s’défendr’ la France.

 

Clément, tu ne souffres plus guère,

La douleur de ta famille est mienne.

Victime innocente de la haine,

Ta mort exhale une odeur de guerre.

 

Mes rimes sont bien maladroites,

Je laiss’ l’émotion me gouverner,

Mais plutôt ça qu’être gouverné,

Fût-ce un seul jour par l’extrême-droite !

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