Boissons du désespoir ou boissons de la fête,
Alcools inspirateurs, compagnons du poète ;
Portez à l’infini, que deviennent éternels,
Les vers par vous servis aux moments surréels.
Effacez donc les jours qui précèdent l’ivresse
Et transformez l’instant pour qu’il devienne liesse,
Quittons le monde ensemble et rions-nous de tout
De ma plume qui tremble et qui danse partout,
Par cette transe, en mille mots, je me condamne
Aux matins nauséeux contre une œuvre profane ;
Sur cette mort je reviendrai en conquérant.
J’écris dès lors très tard le soir, l’alcool aidant ;
N’y voyez aucun mal, n’y voyez nulle ruse !
L’absinthe désormais, remplacera ma muse.
Joël Heirman