Canal+ et moi (1)

Canal_Plus

30 ans que Canal+ existe… La chaîne cryptée allait sur ses quatre ans quand je suis né et elle n’était déjà plus seule dans le club, alors de moins en moins fermé, des télés privées : faute d’avoir pu me rendre compte tout de suite à quel point son apparition avait été une grande première, Canal+ n’en a pas moins toujours fait partie de mon quotidien et j’ose penser que l’influence qu’elle a toujours exercée sur moi, notamment grâce à ses humoristes devenus légendaires, est sensible dans mon travail ; Canal m’a tantôt enthousiasmé, tantôt agacé, en tout cas elle méritait bien que je détaille, sous la forme d’un mini-dictionnaire, la relation que j’ai entretenu avec elle, et puisqu’elle se présentait jadis comme « la télé pas comme les autres », faisons donc un dictionnaire pas comme les autres et commençons par la fin, c’est-à-dire par le Z, et remontons l’alphabet à l’envers pour finalement aboutir à la lettre A, parti pris qui n’en sera que d’autant plus justifié lorsque ce terme sera atteint (putain, qu’est-ce que je peux être précieux, quand je m’y mets !).

ZÉRO (Karl) : J’avoue avoir toujours eu, en voyant les sketches de cet étrange personnage, un malaise que je n’avais jamais ressenti avec les Nuls ou même avec les Grolandais, pourtant pas les derniers pour la provocation ; le pseudonyme bizarre qu’il avait pris, revendication d’un nihilisme assumé, n’y était pas pour rien, mais surtout, là où la plupart des humoristes qui ont fait les grandes heures de Canal s’efforçaient toujours de rester bon enfant, Marc Tellenne (c’est son vrai nom) se complaisait dans le cynisme, l’humour noir à froid – ce qui permet déjà de souligner que ce qu’on a appelé « l’humour Canal » est en fait tout sauf homogène : on ne « rit » pas avec Karl Zéro, on ricane dans le meilleur des cas, la frontière entre l’humour (parfois soutenu par le seul jeu de mot) et la pure dénonciation est si ténue dans son œuvre chansonnière que cela peut expliquer qu’il en soit arrivé à se prendre au sérieux et à se mettre à faire du journalisme, non sans se laisser aller fréquemment à un certain amateurisme dont l’un des aspects les moins pardonnables est sans conteste l’apologie des théories du complot… Bref, ce que je préfère dans son œuvre, c’est de loin son duo avec l’excellent Albert Algoud ; dommage, Éliane !

Zéro (Karl)

X : Replacez-vous dans le contexte de frilosité générale qui caractérisait encore les médias durant la seconde moitié des années 1980, cette époque où le grand public n’avait pas accès à la Toile, et vous comprendre aisément pourquoi le film X du premier samedi du mois sur Canal est entré dans la légende ! Une innovation à laquelle je suis quelque peu insensible puisque je n’ai jamais eu seulement la curiosité de regarder un film porno (je vous jure que ce n’est pas une blague !) mais à laquelle il faut reconnaître le mérite d’avoir constitué un compromis entre la chape de plomb de jadis et l’hyper-banalisation d’aujourd’hui où n’importe qui peut avoir accès à la pornographie sur Internet, avec la médiocrité qualitative que cela implique : combien de premières expériences sexuelles, pour les gens de ma génération, n’ont-elles pas été extrêmement traumatisantes parce que les partenaires n’avaient jamais eu, en guise d’éducation sexuelle, que des films X bas de gamme glanés sur le Net ? On s’étonne, après ça, de se retrouver avec une génération de mal baisé(e)s qui militent contre le mariage pour tous !

X

WOLINSKI (Georges) : Chaque soir dans Nulle Part Ailleurs, durant la saison 1993-1994 (si mes souvenirs sont bons), Wolinski nous présentait un dessin de Scoopette, la nympho de l’info : en comparaison de ce qui avait été fait dans Droit de réponse avec Loup, Siné et Cabu, c’était une bien timide façon de mettre à l’honneur le dessin d’actualité à la télévision, mais du haut de mes cinq ans, je ne le savais pas encore et, faute de toujours comprendre les allusions de Wolinski, voir du dessin à l’antenne me faisait toujours plaisir : bien avant que je ne découvre Charlie Hebdo, Canal m’a offert mon premier contact avec le dessin d’actualité. J’en profite pour dire à Antoine De Caunes que mon journaliste de papier à moi, Renan Apreski, est prêt à reprendre le flambeau pour Le Grand journal : Renan n’a pas le sex-appeal de Scoopette (il fait même plutôt penser, niveau look, à Gérard Languedepute !) mais je n’ai qu’à lui dire un mot et il va n’importe où !

Wolinski (Georges)

VŒUX : En 1990, Canal en est encore à pleurer Bruno Carette qu’elle présente ses vœux à ses abonnés par le biais d’une vidéo pastichant, d’après mes sources, un clip d’Imagine (mais je n’ai jamais retrouvé l’orignal) : ce qui m’a plu, en redécouvrant ce petit film qui est encore aujourd’hui une sorte de curiosité, c’est la représentation de chacun des programmes de la chaîne par une petite scène symbolique (par exemple, les journalistes sportifs qui commentent un baby-foot) installée dans une minuscule pièce ; ça m’a donné l’idée de faire pareil pour mes propres vœux pour l’année 2011.

Cliquez pour agrandir.
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TOP 50 : Une des choses que j’aime le moins : non seulement Marc Toesca parlait aux jeunes comme à des décérébrés avec trois mots de vocabulaire (ce que devaient être effectivement les ados qui regardaient l’émission) mais de surcroît, classer les disques en fonction du nombre d’exemplaires vendus est démagogique et pervers : démagogique parce que ça revient à dire à la majorité qu’elle a forcément raison (ce qui n’a rien à voir avec la démocratie qui doit (devrait ?) reconnaître la faillibilité de la majorité et donc lui laisser la possibilité se rétracter) mais surtout pervers puisque ça érige en seul critère valide la réussite commerciale. Fort heureusement, il y a quand même une justice puisque la majeure partie des « artistes » qui ont occupé les meilleurs places de ce classement en sont réduits aujourd’hui, pour payer leur retraite, à participer à des tournées pour ados attardés nostalgiques, et la liste de leurs noms forme une « non-histoire » de la musique de l’époque : quel musicien actuel oserait revendiquer l’héritage de Jean-Luc Lahaye, de Guesche Patti, de Nina Hagen ou des Calamités ?

Top 50

SYLVESTRE (Monsieur) : Pendant des années, il était difficile de donner un visage au capitalisme ; aujourd’hui, c’est un peu différent, les grands patrons n’ont même plus l’élégance de rester discrets, mais la diversité de leurs visages ne contredit qu’à peine l’unité de leur état d’esprit, orienté exclusivement vers le profit maximal à court terme. Pourquoi donc se casser la tête à les caricaturer tous un par un quand il suffit de leur donner à tous une même tête, de préférence la plus antipathique possible, pour dénoncer efficacement leurs méfaits ? Les Guignols l’ont bien compris et continuent encore aujourd’hui à donner au capitaliste lambda les traits de l’abominable Monsieur Sylvestre ; il est cependant à noter que tel Javert dans les Misérables, le monstre peut finir par se montrer presque humain quand sa propre situation devient critique : ainsi, dans l’un des derniers sketches écrits par la « triplette magique » Halin-Delépine-Gaccio, la sacro-sainte « loi des 20% » finit par se retourner contre monsieur Sylvestre lui-même qui se retrouve seul, aux côtés de son supérieur direct, aux commandes de la World Company et se demande combien de temps son patron va le garder avant de l’envoyer rejoindre ses collègues déjà licenciés : ajoutez à cela qu’il entend dehors la colère des peuples qu’il a mis sur la paille se rapprocher de lui, comme si les théories de Marx venaient enfin à être pleinement confirmées par les faits… En attendant ce jour, j’ai moi aussi créé mon capitaliste lambda avec l’affreux monsieur Naz (ainsi nommé parce qu’il est parfois accompagné de son sous-fifre monsieur Daq) qui diffère néanmoins de monsieur Sylvestre en ceci que, contrairement à ce dernier qui éclate volontiers de rire en détaillant une magouille bien ficelée, Naz ne sourit jamais : comment pourrait-il jamais être heureux puisqu’il n’en a jamais assez ?

Mon tout premier dessin de monsieur Naz.
Mon tout premier dessin de monsieur Naz.

SYLVESTRE (Commandant) : En comparaison de son cousin homme d’affaires, cet officier gaffeur qui s’est illustré pendant la première guerre du Golfe paraîtrait presque sympathique s’il n’était pas aussi arrogant, aussi sûr de lui et de son pays… Au-delà de la dénonciation de l’impérialisme américain, le commandant Sylvestre (passé général depuis) est sans conteste la représentation énorme et tonitruante de la connerie militaire, faite d’obéissance aveugle, de lâcheté, de veulerie et de complaisance dans l’agressivité mal camouflée par des mobiles qui n’ont de noble que le nom ; ce soldat yankee à la figure de Stallone est-il le père « spirituel » de mes propres soldats à tête de bouledogue ? C’est plus que probable, beaaar, tas de cons…

Sylvestre (Commandant)

SIMPSON (Les) : J’ai longtemps été fan des Simpson ; un peu moins aujourd’hui où la série ne me surprend plus comme avant et où son cynisme a fini par me sembler irrespirable, mais je ne renie pas cet amour de jeunesse, je dois même dire qu’aucune des séries animées que Canal a programmées à la même heure ne m’a autant séduit que celle-là : « Profession : Critique » était trop bavarde à mon goût et « Les Razmokets » étaient carrément débilitants… On m’a parfois dit que mon style de dessin rappelait celui de Matt Groening : qu’en pensez-vous ?

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SAV DES ÉMISSIONS : Ce programme dû à Omar et Fred, ce n’est pas ma tasse de thé, mais je dois reconnaître que le principe est bien trouvé, a le mérite d’être original et peut entraîner une foule de variations (ma parodie en bande dessinée devrait le prouver une fois de plus) : déjà à l’époque, je trouvais Omar Sy meilleur comédien que Fred Testot, que je jugeais lourdingue, avec une fâcheuse tendance à en faire trop ; autant dire que la carrière que fait aujourd’hui le « black » du duo n’est pas de nature à m’étonner.

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ROUSSELET (André) : Il serait tentant de penser que Mitterrand a fait un cadeau a son ancien collaborateur en lui permettant de devenir le patron de la nouvelle chaîne à péage : ce serait exagéré étant donné que la vieille fouine des Landes n’a pas été longue à lui faire un de ces coups de Jarnac (ha ! ha !) dont elle avait le secret en annonçant, peu de temps après l’ouverture de l’antenne de Canal, l’arrivée de nouvelles chaînes gratuites – ce qui n’était encore rien en comparaison de ce qu’allait lui faire un certain Balladur. De toute façon, Rousselet n’en avait pas moins pris un énorme risque en se lançant dans cette aventure en laquelle peu de gens croyaient (« Payer pour regarder la télé ? Et puis quoi encore ? »), qui plus est en laissant à ses collaborateurs une assez large marge de manœuvre pour innover et façonner les programmes à leur guise – tous les témoignages vont dans ce sens-là. Allez trouver un patron de chaîne de télé qui aurait ce courage aujourd’hui ! Son départ forcé en 1994 coïncide de peu, chronologiquement, avec le début de ce qu’on a appelé le déclin de la chaîne cryptée… Un hasard ? Ça m’étonnerait.

Rousselet (André)

PUB : Détourner les publicités, soit pour en dénoncer l’inanité soit par simple amusement, voilà qui est presque aussi ancien que la publicité elle-même, et Hara-Kiri avait déjà élevé cette pratique au niveau de l’art brut… Mais il fallait bien une chaîne payante, dont les principales ressources émanaient des abonnements et non des publicités, pour que cet exercice soit accompli à grande échelle sur le petit écran, donnant un sacré coup de vieux aux parodies de Collaro et compagnie. Quand je regarde certaines fausses pubs des Nuls aujourd’hui, je suis à deux doigts de flipper car je comprends sans peine l’astuce même sans avoir jamais vu la pub parodiée, ce qui prouve qu’en 20 ans, la publicité n’a guère changé et continue à exploiter les mêmes ficelles. Par exemple, la pub « Pigeot 265 » : on n’a pas besoin d’avoir vu la vraie pub Peugeot pour comprendre que dans l’original, la voiture redémarre sur les chapeaux de roue et parvient à semer les motards… Plus récemment, j’ai cru remarquer que certaines campagnes avaient disparu de nos écrans après la diffusion de leurs parodies par les Grolandais : l’humour serait-il donc une arme vraiment efficace contre l’arrogance des publicitaires ? On peut rêver…

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POIVRE D’ARVOR (Patrick) : Il faut croire que le destin de PPDA est lié à celui de Canal+ : il était dans l’équipe à la naissance de la chaîne, animant alors la première émission du soir, « Canal+ reçoit » puis la quotidienne « Tous en scène », et il y revint, vingt-cinq ans plu tard, après s’être fait virer de TF1, acceptant de jouer le rôle de son propre guignol pour un JT très spécial tourné à l’occasion des 20 ans des marionnettes de Canal, faisant montre de sa reconnaissance envers la chaîne cryptée qui était restée fidèle à son personnage dans cette période relativement (gardons le sens des proportions, il n’a jamais été sur la paille) difficile ; autant d’aspects relativement peu connus de sa carrière qui attestent que, faute d’être le grand journaliste qu’il prétend être, Poivre D’Arvor ne manque cependant ni de talent ni de polyvalence. Il veille aujourd’hui à maintenir nette la frontière entre lui et son double de latex, qui poursuit désormais sa carrière indépendamment des avatars que son modèle peut subir et, de fait, « PPD » n’est plus simplement le guignol de PPDA, il est désormais un personnage à part entière, à l’égal de Kermit la grenouille, qui peut survivre à l’homme dont il est inspiré. D’ailleurs, force est de constater que, tout comme pour Chirac, la caricature a une popularité qui dépasse parfois celle du modèle : lors d’un séjour à l’île Maurice, le vrai PPDA a eu la surprise d’entendre une jeune femme lui dire qu’il avait tout à fait la voix du guignol de Canal+…

Poivre d'Arvor (Patrick)

PEUGEOT : Pour Jean-François Halin, Peugeot était par excellence la voiture de la bourgeoisie provinciale qu’il détestait : c’est pourquoi les Guignols ont pris un malin plaisir à tailler un costard au constructeur, montrant le PDG Jacques Calvet perpétuellement aux prises avec des « problèmes de ouature » ; les successeurs d’Halin ont persisté dans cette voie, Calvet refusant de construire des diesels propres et leur tendant littéralement la perche pour qu’ils le représentent en gros dégueulasse jouissant littéralement de son pouvoir de polluer au point de se vautrer avec délice dans les immondices. Plus contre-publicitaire, tu meurs ! Calvet ne s’y est pas trompé et a menacé Canal de retirer son budget publicitaire, ce à quoi Alain De Greff affirme avoir répondu « on se demande pourquoi vous ne l’avez pas fait plus tôt » ! Allez en chercher aujourd’hui, des programmateurs télé qui mettraient en péril leur budget publicitaire pour protéger la liberté de dérision de leurs humoristes !

Peugeot

PETIT JOURNAL (Le) : Je n’ai jamais eu qu’un intérêt limité pour cette petite machine à produire du « buzz » au kilomètre ; je me souviens d’un sketch des Guignols présentant les membres du conseil de Paris attendant l’arrivée des caméras du Petit journal pour faire sciemment des conneries qui leur vaudront de passer à la télé (Dati fait exprès d’arriver en retard, Tiberi met un chapeau ridicule, etc.) : ce sketch, bien entendu caricatural, a cependant le mérite de souligner à quel point l’émission de Yann Barthès, en mettant en valeur les petites manies des hommes politiques et leurs petites erreurs de communication, ne fait que les rendre sympathiques et, donc, leur rendre service… Ajoutez à cela que Barthès, brillante voix off au demeurant, est piètre comédien, a une tendance insupportable à confondre le jemenfoutisme avec la décontraction et semble même fier de son inculture puisqu’il prend un malin plaisir à ridiculiser quiconque fait montre d’un brin de vocabulaire (je n’oublierai jamais le jour où ils ont implicitement traité Fabius de ringard parce qu’il avait eu le malheur d’employer le mot « rodomontade » !) et vous comprendrez pourquoi j’ai été soulagé de le savoir programmé à une heure où j’ai pour habitude d’éteindre la télé !

Petit journal (le)

ŒIL DU CYCLONE (L’) : Comment oublier le générique de cette émission définitivement pas comme les autres, avec la télé dont l’écran éclatait sous la poussée d’un flux d’images bizarroïdes qui emportaient littéralement la tête du téléspectateur ? En voyant ça, l’enfant que j’étais n’était pas tranquille, je vous prie de me croire ! Je me demandais ce qu’était ce programme apparemment sans queue ni tête, c’était pour moi l’émission la plus folle jamais diffusée à la télé, et je ne me trompais pas : encore aujourd’hui, ce magazine dédié aux nouvelles images fait figure d’objet télévisuel non identifié et constitue sans doute l’exemple le plus frappant de la volonté d’innovation qui animait les protagonistes de la chaîne cryptée. Des émissions de ce type, ça manque un peu, aujourd’hui…

Oeil du cyclone (L')

OBJECTIF NUL : Un épisode particulièrement fameux de cet excellent feuilleton comique assimile la situation du vaisseau Liberator à celle du navire d’Ulysse dans l’Odyssée : de fait, cet engin spatial qui dérive dans le cosmos sans but précis a en commun avec tout bateau égaré sur les flots pendant l’Antiquité de s’aventurer dans un environnement mal connu et donc inquiétant où l’on ne sait jamais ce qui peut surgir à tout moment au détour d’une terre (ou d’une planète) inconnue, d’autant que le vaisseau spatial peut se mouvoir dans les trois dimensions et non pas seulement dans deux comme la nef grecque, ce qui démultiplie exponentiellement les possibilités de rencontres. En d’autres termes, l’espace est pour notre époque ce qu’était la mer pour l’Antiquité grecque, c’est-à-dire le domaine de tous les possibles, même les plus improbables : ça peut donner lieu à une épopée moderne, mais ça peut aussi fournir à une troupe de rigolos un terrain de jeu privilégié ; Objectif Nul était un peu les deux à la fois.

Objectif Nul

Vous l’avez vu, il y a beaucoup à dire, le sujet est riche et vous devez déjà vous sentir la tête lourde. Je vous propose donc de nous arrêter là pour aujourd’hui et de reprendre notre abécédaire à rebours lundi prochain. Ad’taleur…

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