Désolé, mais aujourd’hui, pas moyen d’écrire quoi que ce soit d’acceptable : trop de dégoût, trop d’horreur, trop d’abattement. J’ai bien tenté de montrer que la vie continuait malgré tout et qu’il ne fallait pas céder à la terreur : ça ne m’a rapporté que des reproches… Si je vous disais ce que je pense en ce moment, je ne ferais qu’aggraver mon cas. A la semaine prochaine, si je ne suis pas mort de chagrin d’ici-là.
Docteur Bléquin, vous avez tout mon soutiens. J’ai ressenti la même chose, les mêmes effets à cette cause si désespérante et je prétends aussi qu’il faut continuer à vivre pour montrer à ces salauds d’assassins que nous, français mais aussi citoyens du monde, nous ne nous laisserons pas aller à la morosité et que, au moins par les paroles, nous combattrons ces idées morbides professées par les intégristes et assassins de tout poil.
Je pense aux innocents disparus, tués par ces assassins, à leur famille, amis, amours et je n’ai pas peur.
Bon dimanche !
Merci Gilbert… Mais juste une chose : ne m’appelez pas docteur.