BZH : Bretagne Zone Hostile aux cons

« Un vent souffle de Bretagne qui revient de la mer, un grand coup de tabac, force neuf de colère : costumés de Bruxelles, culs-de-plomb, fonctionnaires, on n’se laissera pas faire ! » (Christian Desnos)

Ils nous ont privés de notre langue, arguant que c’était un sabir de ploucs incultes : ils l’ont même reléguée au rang de crachat et un de leurs académiciens, ce con de Jean Dutourd, a dit que l’enseigner revenait à donner des cours de mendicité.

Ils ont caricaturé nos aïeules en bécassines incultes et godiches : ils étaient pourtant bien contents de les avoir sous la main quand il fallait accomplir une tâche trop « ingrate » à leurs yeux de précieux ridicules !

Ils ont envoyé nos arrières-grands-pères en première ligne à la boucherie en 14-18 : ils considéraient probablement que nous n’étions pas très différent des « chleus » sous prétexte que nous disions « ja » pour répondre affirmativement à une question !

Ils nous ont traité de collabos après 1945 : le Finistère était pourtant l’un des départements où se recrutaient le plus de résistants, n’en déplaise à ce serpent de Célestin Lainé qui a sali durablement notre réputation !

Ils nous ont volé non seulement le Mont Saint-Michel, un gigantesque clapier de culs-bénits dont on se passera bien, mais aussi et surtout notre capitale, la ville de Nantes où repose pourtant le cœur de notre chère duchesse Anne.

Nous avons manifesté en masse, un certain 11 janvier, pour la liberté d’expression : tout ce qu’ils ont trouvé à dire pour nous remercier, c’est de nous traiter de « catholiques zombies » ! « Zombie », j’aurais pu le pardonner, mais « catholique », ça, jamais !

Ils nous ont imposé deux mois de confinement alors que nous avions isolé à temps les foyers de contamination : ils ont même poussé le vice jusqu’à nous priver de nos côtes, comme si c’était là qu’on risquait de tomber malade !

A l’heure où j’écris ces lignes, ils nous racontent que le temps est automnal : ma fenêtre est ouverte, il n’y a pas un brin de vent, le soleil brille et les oiseaux chantent alors que c’est censément chez nous qu’il fait un temps pourri en permanence ! Si tous les automnes ressemblaient à ça, la vie serait paradisiaque…

Ils nous parlent de Nolwenn Leroy et ne connaissent même pas Louise Ebrel ou Anjela Duval ; ils nous rebattent les oreilles avec les clubs de foot « bretons » (qui en fait appartiennent surtout à leurs sponsors) mais ignorent jusqu’à l’existence du gouren ; ils nous cassent les oreilles avec Laury Thilleman sans se rendre compte qu’il y avait mille fois plus de beauté dans la coiffe de Maria Lambour que dans le regard inerte de cette potiche insipide ; ils n’ont pas la reconnaissance du ventre alors que nous leur avons donné Chateaubriand, Surcouf, Laënnec (l’inventeur du stéthoscope), Paul Féval, Le Bris (le pionnier de l’aviation), Yves Rocher, Eric Tabarly, Jacques Demy, Patrick Dewaere… Ils nous ont même imposé une Christine Boutin de Prisunic, une hideuse harpie qu’on surnomme chez nous « Bernie la matraque » : au pays de Nominoé et d’Ernest Renan, il fallait oser !

Dernière faute de goût : ils laissent l’héritière d’un tortionnaire profaner l’île de Sein d’où moult pêcheurs étaient partis pour rejoindre le général De Gaulle à Londres afin de lutter pour la justice, la liberté et le droit… Bref tout ce dont cette ignoble blondasse, dont le nom de famille est déjà un gros mot de cinq lettres, est l’antithèse absolue. Tout ceci pour dire : je suis Breton, je ne suis pas nationaliste, je ne suis pas séparatiste, je ne suis pas chauvin, je ne parle même pas breton… Mais je commence à en avoir VRAIMENT plein le dos des conneries des Français !

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