ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE.

Voilà. Comme ça rien qu’avec le titre les bases sont posées.

Je voulais mettre un truc encore un peu plus fleuri, mais je me suis retenu parce que j’avais pas envie de me retrouver avec un procès sur  le dos. Mais bref.

Ce soir, c’est un soir de déception, encore un. En effet, si vous ne vivez pas dans une grotte, vous n’êtes pas sans savoir que le club à la croix de Lorraine a vendu sa pépite au club voisin ; j’ai nommé Strasbourg.

Maintenant le pourquoi du comment, je vais être honnête avec vous ,je n’en ai rien à foutre. Mais genre rien. Ok le club avait besoin de liquidités, parce que la vente était déjà budgétisée (chose complètement débile à mon sens mais bon passons), mais bordel, pourquoi le vendre, non seulement à un rival, mais qui plus est un concurrent direct au maintien … Bref on va pas s’étaler plus la dessus, sinon mon clavier risque d’en payer les conséquences. En fait, j’écris cette article pour lâcher ce que j’ai sur le cœur, parce que putain que c’est difficile, mais les mots ne suffisent pas. Les mots sortent mais n’ont aucune logique, aucun ordre, ils n’ont uniquement que de la colère et de la déception.

Donc un temps annoncé en Angleterre, à des montants plus que correct, « Sweet Sweet » Habib a donc signé  à Strasbourg… Cette simple phrase doit encore raisonner dans toute les têtes des supporters messins. Mais le fait est là, accompli, devant nous. Sans que nous ne puissions intervenir si ce n’est qu’à coup de hashtags, ou autres messages sur les réseaux sociaux…

Si on ne peut que saluer la gestion sportive du cas Diallo, on peut se poser la question de la gestion financière… Puisque cette vente en fin de mercato ressemble plus à une panic-sell qu’autre chose. Et visiblement, si l’on en croit des leaks de conversations privées sur les réseaux sociaux, le club devrait encore de l’argent à notre cher Habib. Et toujours d’après ces mêmes conversations, on y apprend qu’Habib, lui, souhaitait rester au club, mais que les dirigeants l’ont « obligé » à signer, selon ces propres mots, allant même jusqu’à le menacer de ne plus le faire jouer. Et c’est là qu’on arrive au principal problème.

Qu’est devenu notre club de cœur et même plus largement, qu’est devenu  le football, ce sport que l’on aime tous tant, pour en arriver au point de menacer un enfant du club, qui a passé 7 années de sa vie à porter ces couleurs grenats … Je me pose la question en boucle depuis cette annonce. Nous pensions tous que notre club avait changé, qu’il avait ENFIN changé de dimension, en lançant des travaux d’envergures etc… Mais il n’en n’est rien, nous avons toujours cette sphère dirigeante, cet intérieur qui pourri notre club.

Je crois que ce soir, c’était la fois de trop pour beaucoup d’entres nous. Je crois que ce soir, une faille s’est creusée entre nous, fervents supporters du Football Club de Metz, et notre club adoré. Quelque chose s’est rompu avec cette annonce, une sorte de confiance, de lien que l’on avait avec ce club que l’on aime tant… Nous avons déjà encaissé beaucoup de coup dur et nous avons oublié, parce que notre passion était plus forte que tout. Je ne suis pas sûr que nous pourrons un jour, refaire confiance à notre club.

Et ce soir, je suis triste.
Oui triste, n’ayons pas peur des mots.
Triste de voir à quoi mon club est réduit.
Triste de voir que mon club est en fait comme tous les autres.
Triste de voir un enfant du club comme Habib partir chez un rival.
Triste et en colère.
Ce soir j’ai mal au cœur.

Et puis finalement, allez vous faire enculer.

@UltraOfMetz

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