La nouvelle n’a rien d’étonnant , et c’est celà le pire sans doute pour Bernard Kouchner : le porteur de riz préféré des somaliens et le Judas de la gauche , rangé derrière Sarkozy en bonne caution de la gauchitude du président fraichement élu en 2007 aurait remis le 25 août une lettre de démission à Nicolas Sarkozy (source : le Nouvel observateur). 
Dans cette lettre , Bernard Kouchner parle « d’inflexion sécuritaire », prend acte de « la fin de l’ouverture » à gauche opérée par Nicolas Sarkozy depuis son arrivée au pouvoir en 2007, et dénonce des « humiliations » venues « des conseillers » du président. Pauvre petit…
On pensait l’homme un minimum intelligent mais il faut croire que non : il a donc bien cru en l’ouverture à gauche de Sarko en 2007 sans même voir que les débauchés n’étaient que des arrivistes qui n’avaient de gauchiste que l’apparence. Une « inflexion sécuritaire » ? le Karcher de Sarko et ses multiples déclarations depuis 2002 ne seraient ils pas arrivés jusqu’aux oreilles naïves de Mr Ockrent ?
La vérité , c’est que Mr Kouchner adore simplement les honneurs et que le président savait pertinemment qu’il serait une prise facile de la Sarkozie pour peu qu’on lui propose un poste un tant soit peu prestigieux , quitte à n’y être qu’un faire-valoir (ce qu’il a été sans aucun doute, loin du panache d’un De Villepin).
Mais sentant le vent du boulet avec un remaniement annoncé, Kouchner tente de sortir de tout cela avec le moins possible de dommages et en tentant de se présenter à nouveau en homme de gauche . Mais où était l’homme de gauche quand on allait arrêter des grands pères en situation irrégulière devant les écoles de leurs petits enfants ? où était l’homme de gauche quand les policiers ont débarqué dans un institut spécialisé pour emmener manu-militari un enfant handicapé et le renvoyer au Kosovo avec ses parents ?
Kouchner aura beau démissionné, invoquer des raisons éthiques à sa démission, il a bafoué tout ce en quoi un homme de gauche croit au nom de sa propre gloire. Au delà même de la traitrise, il a démontré son immense intérêt pour lui-même et un intérêt proportionnellement inverse pour le bien public. Kouchner n’est qu’un people qui n’est plus rien sans la lumière.
Offrons lui l’obscurité qu’il mérite maintenant qu’il s’est à jamais discrédité et à jamais déshonorer. De toute façon, ça n’était pas une lumière…
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