On a pas fini de pavoiser place d’armes sur les extraordinaires chiffres de la saison touristique à Metz ; et c’est vrai qu’en ville on parle un peu toutes les langues et les objectifs braqués sur les nombreux monuments de la ville se multiplient.
Metz bénéficie ainsi de l’effet Pompidou et de la médiatisation qui l’a accompagné. Metz est une belle ville a-t-on pu lire un peu partout . Sauf que…
En cet été, période cruciale pour le tourisme , Metz n’est qu’un vaste chantier . Les abords du centre Pompidou ne donnent pas envie de s’y aventurer (et de toute façon pour ce qu’il y a à y voir…autre bizarrerie de cet été messin…) , la place Mazelle est un terrain vague en plein centre-ville, bordé de son immonde parking qui est une injure à notre ville, et les chantiers ont poussés ainsi aux quatre coins de la cité rendant la circulation plutôt périlleuse mais surtout donnant à Metz l’image d’une ville bordélique en décrépitude. Et ce n’est pas l’état des routes qui y changera quelque chose…circuler à Metz se fait aux risques et périls de vos pneus, de vos suspensions voire de votre pot d’échappement ou de vos chevilles.
Alors bien sûr , la municipalité nous dira qu’elle a hérité de cette situation de part l’immobilisme de l’ancienne majorité qui elle répliquera qu’il faut savoir gérer l’urgence ou que le mettis, en partie responsable de cet état de fait, n’était pas vraiment une nécessité. La vérité se situe au milieu de tout celà.
Il n’en reste pas moins que cet état de fait nuit à l’image de Metz et risque de gâcher un peu l’élan qu’elle connait depuis un peu plus d’un an. Soyons franc , vu la gueule qu’offre la capitale Lorraine en ce moment , si j’étais touriste je n’aurais pas envie de revenir ; et je n’aurai surement pas envie de revenir au centre Pompidou au vue de l’indigente programmation qu’elle offre actuellement.
On a du mal à comprendre par exemple comment le centre Pompidou, projet pharaonique qui a mis plusieurs années à germer, a pu se construire au milieu d’un tel no-man’s land donnant aux visiteurs l’impression d’un espace bâclé.
Même le parvis des droits de l’homme est une franche déception, très minéral , triste, et rarement animé. Et là, ce n’est pas la faute à Rausch…
Le démarrage de tant de chantiers simultanément laisse à penser que du côté de la mairie , on a voulu ainsi tout faire vite et avant 2014, pour ensuite tirer bénéfice des travaux terminés avant les élections municipales, au mépris d’une concertation qui semble peu évidente et d’une planification logique des travaux . Il faut faire tout, et tout de suite. On est donc pas à l’abri de voir de nouveaux et gros échecs comme le parking Mazelle ou le parvis des droits de l’homme. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation dit l’adage. Sans doute ne faut-il pas non plus confondre intérêt des messins et intérêts de la majorité municipale…les élections régionales du printemps dernier l’ont démontré, au rythme actuel, les municipales de 2014 le confirmeront.
Courriel
C’est vrai que le parking Mazelle ressemble à une immonde grosse verrue… à quoi pensaient les architectes, bon sang? Même sentiment sur le no man’s land autour de Pompidou… et sur les difficultés qu’il y a à circuler dans la ville.
Et un coup de gueule, au passage, contre la municipalité qui a fermé la bibliothèque de la Seille, alors qu’elle accueillait de nombreux enfants le mercredi et le samedi… enfants laissés culturellement à l’abandon, donc, dans le quartier de la place Bouchotte. Un vrai scandale… dont la responsabilité incombe à une équipe municipale dite « de gauche »!
Plutôt que de supputer des pensées des touristes, un bon vieux micro-trottoir pour obtenir leur avis pour savoir ce qu’ils en pensent non ?
D’accord avec vous sur Pompidou, surprenant ce centre vide (2 galeries fermées sur 4 en plein été) et cet espace bordélique tout autour…
Maintenant, la ville change et c’est tant mieux, à la poubelle l’immobilisme !
Entre l’immobilisme et le bougisme il y a de l’espace 😉 Et le changement c’est une chose mais si c’est pour nous construire des horreurs comme le parking Mazelle… et je ne parle même pas dee l’éclairage place de la rep…quand on voit à quel point les batiments de France font chier parfois juste pour la couleur de nos volets , ona du mal à croire qu’ils aient pu laisser certaines horreurs se construire à Metz !
😀
Un vrai plaisir de te lire car entièrement d’accord avec toi !
La Place Mazelle est vraiment affreuse rien à voir avec « avant » ou s’ont passés les arbres, la verdure ? et ce parking immonde…
C’est sûr ça ne va pas rester comme ça mais en attendant qu’est ce que c’est moche !!!
C’est pas faux tout ça, sans compter que dans la continuité de la place Mazelle la mairie a eut la bonne idée de couper tous les arbres qui bordait la route du quartier de l’amphithéâtre… La verdure ça doit donner le bourdon à M. GROS, jamais vu une baltringue pareil…
Le plus beau est à venir puisque M. Dominique GROS a décidé de faire passer le Métis en plein milieu du parvis de la place de la gare… Et j’en ai une liste longue comme un jour sans pain dans le même genre…
C’est pas croyable que ce type qui n’est même pas de la région ait pu accéder à la Mairie… J’espère que les Messins se souviendront de son œuvre en 2014…
En toute repentance j’ai voté Gros aux dernières municipales.
Méa culpa, méa maxima culpa…
En effet je ne reconnais plus ma ville…
L’argent de mes impôts -en continuelle augmentation- me semble mal utilisé : 500.000 euros pour 10 jours de soleil seulement à Metz-Plage (eh oui, en juillet/août il pleut aussi à Metz, ce n’est pas nouveau, tout comme en automne les feuilles tombent et il est nécessaire d’organiser un balayage réfulier de nos trottoirs…) pour une pâle copie de Paris-Plage de date à date mais sans la diversité et l’intelligence de l’offre faite aux 4 millions de visiteurs parisiens !
Enfin, en pleine période de crise financière et de généralisation des hausses d’impôts de toutes natures qui vont ponctionner le porte-monnaie des « petits Français » pour réduire la Dette publique je suis inquiet de voir la municipalité socialiste messine gaspiller si futilement 850.000 euros chaque année dans 24 heures de nuit blanche qui vont finir par donner des cauchemars aux Messins 365 nuits sur 365 dès 2012 !
C’est inquiétant, vraiment…