Ils sont treize à briguer le trône pour le moment et c’est encore et toujours ce sempiternel spectacle de marionnettes. Moi qui ai une sainte horreur des rediffusions ! Pour qui voter ? Lequel nous la mettra bien profonde jusqu’en 2017 ? J’ai beau m’évertuer à tous(ou presque) les écouter, d’essayer de trouver ce qui les différencie les uns des autres, lorsque j’observe leurs parades respectives, je n’y vois rien de plus qu’une exhibition ostentatoire de plumes aux couleurs délavées. Pour quelle raison, n’existe-t-il pas une sorte de contrat qui obligerait celui ou celle qui arrive au pouvoir à tenir ses engagements ? Et ce au même titre que n’importe quel contrat de travail. La politique est-elle plus une affaire de communication que de convictions ? Je me demande s’il existe encore des gens qui croient vraiment pouvoir améliorer ce qu’ils ne pourront jamais contrôler. Pourquoi même se prendre la tète à en débattre ? Certains diront qu’il est facile de tomber dans le « Tous pourris » ; et effectivement ca l’est ; ça l’est tellement que s’en est quasiment effrayant. J’ai lu quelque part qu’un classement des pays les plus corrompus avait été crée et que sur les cent soixante dix-huit qui y figuraient, notre bonne vieille France arrivait vingt-cinquième. Sur que ça n’aide pas à avoir confiance en une politique dont on peut observer chaque jour l’impuissance et les turpitudes. Que peut-on faire pour y remédier ? Aller manifester, revendiquer ; fortement encadré par nos petits hommes bleus, puis figurer dans les journaux (pour les chanceux parvenant à éviter l’hospitalisation) pour enfin retomber dans l’oubli. Mais putain qu’est qu’il nous faut pour quitter nos nids biens chauds et apaiser nos ciboulots ? Et je ne parle même pas du réchauffement de la planète à cause de l’effet de serre crée par le CO2 que les océans et les forets (de moins en moins nombreuses) parviennent de moins en moins à annihiler. Et voilà que maintenant, les pays émergents s’y mettent aussi. Je ne parle pas non plus des différentes guerres, de la montée du libéral-fascisme, des conditions économiques de plus en plus difficiles augmentant le nombre des chômeurs, des précaires, et des sans-abris. Quant à ceux qui travaillent encore, ils touchent souvent un salaire misérable, insuffisant pour subvenir à leurs besoins compte-tenu du coût du logement et des produits de base..Un beau bordel tout cela. Voilà pourquoi parfois, je prie pour que nous quittions vite la scène, l’extinction de l’Holocène.
« La différence entre une démocratie et une dictature, c’est qu’en démocratie tu votes avant d’obéir aux ordres. Dans une dictature, tu ne perds pas ton temps à voter. […] Je retourne aux putes et au scotch, pendant qu’il est encore temps. Si j’y risque ma peau, il me parait moins grave de causer sa propre mort que celle des autres. » (Charles Bukowski – Contes de la folie ordinaire)