Voilà l’histoire toute simple que j’ai vécu depuis février.
Désireux de m’inscrire dans un projet citoyen pour notre ville de Metz en vue des échéances de 2014, je me suis laissé tenter par l’invitation d’un ancien colistier d’Emmanuel Lebeau , Philippe Apelle ,de rejoindre le groupe qui se mettait en place . L’objectif : créer des commissions sensées réfléchir sur le projet du groupe metz2014.com.
Lors du tour de table de la première réunion, j’ai fait part de mon objection suite au ralliement de Mr Lebeau à Mme Zimmermann (UMP) dans l’entre deux tours de 2008. Je me suis vu répondre par Mr Lebeau que pour continuer à exister, bénéficier d’une couverture médiatique, cet accord était nécessaire ce qui est défendable pour peu qu’on ai pas vraiment de scrupules à s’assoir sur les bancs d’une oppositions qu’on a vilipendé depuis 7 ans (depuis la création de metz2001.com). Passons ; on me promettait un groupe apolitique, en dehors des logiques de partis qui ,il est vrai ,sont plutôt obsolètes à l’échelon local. On planchait sur les couleurs des prochains tracts et affiches en voulant bien prendre soin qu’elles ne rappellent rien d’existant et de connoté.
Deux choses m’ont rapidement fait tiquer : un non-messin qui du haut d’une certaine suffisance n’avait jamais le moindre mot positif sur ce qui se fait non seulement à Metz mais aussi dans notre région. S’affichant à droite très clairement , j’avais l’envie de lui dire en paraphrasant ce slogan si chère de ce côté de l’échiquier politique : Metz , aime là, ou quitte là…En somme, pour moi qui suis profondément attaché à notre ville et à notre région, ce dénigrement permanent me heurtait quelque peu. Autre chose qui m’a interpellé : alors que l’un de nos équipiers faisait un état des lieux du sport messin , Mr Lebeau a d’emblée fait des propositions de programme sans même nous laisser le temps d’approfondir le sujet en commission. Cela m’avait donné l’impression désagréable d’être là pour jouer les petites mains.
Mais le summum a été atteint lorsque, revenant de vacances, j’ai ouvert le numéro de jeudi dernier de l’hebdomadaire La semaine. On y lisait un article sur la droite messine qui se prépare à 2014 et parmi les prétendants une photo d’Emmanuel Lebeau . « Oh, me suis je dit, encore des journaleux qui pensent que Lebeau est de droite parce qu’il s’est allié avec Mme Zimmermann alors qu’en réalité la démarche de Lebeau est apolitique » . Mais non. Mr Lebeau se dit prêt à participer à des primaires de droite. Peut-on se réclamer d’une initiative apolitique et faire ce genre de déclaration qui fait tomber le masque ?
Quid des personnes qui se mobilisent depuis février pour préparer cette campagne de 2014 et qui n’ont jamais informées de ce projet de primaires ? Lebeau joue le cavalier solitaire et « après moi le déluge » semble être sa devise. La mienne ne sera en tout cas pas « Un pour un, tous pour lui. » Pas plus que celle de mon ami Philippe Apelle qui va se consacrer à redonner des couleurs à la section masculine du Handball Metz métropole.
Et c’est un peu désabusé que je laisse Mr Lebeau se battre pour le leadership de la droite apolitique…
Bonjour aux Graoullys déchaînés qui me liront !
Je vous trouve bien indulgents pour une fois… Il fallait que vous vous en rendiez compte ? La démarche de Lebeau est complètement biaisée, il tente de séduire avec un emballage « apartisan », mais il trompe son monde et particulièrement ses équipiers comme il l’a fait en 2008 en fusionnant sa liste avec la droite pour continuer à exister médiatiquement parlant, et a ainsi fait étiqueter l’ensemble de ses co-listiers sans même s’en préoccuper. Sa liste n’est là que pour lui servir de rampe de lancement personnelle…
Quant à ses convictions politiques, elle sont égales au néant ! Tout est technique de comm et de manipulation de l’opinion, il use régulièrement de démagogie et de caricatures pour interpeller la presse et la population. Dernière sortie pendant le conseil municipal de juillet : une référence lourde, voire puante aux origines des conseillers municipaux : « ici, peu autour de la table sont des messins de souche ». Lebeau n’est pas à droite, c’est bien pire, même Zimmermann a du mal à le supporter (alors qu’il est dans son groupe)…
Ce personnage politique n’est pas un simple trublion, c’est un démago dangereux qui use de stratégies vicieuses pour faire parler de lui. Son amour de Metz n’a qu’un objectif : flatter son propre narcissisme ! Mais disons le : de belles envolées lyriques n’ont aucune valeur déconnectées d’une réelle vision et cela même en oubliant ses problèmes d’articulation 😉
En tous les cas, content que vous vous soyez ravisés à temps !