En ligne de mire (du 30 juillet au 12 aout )

mire

 

Le locataire, (dont je vous avais parlé dans le précédent « En ligne de mire »), ayant eu sept euros soixante cinq centimes de penalité, sur sa derniere échéance de loyer du Juillet 2012, pour non réponse à une enquête du mois d’octobre 2011, a obtenu le remboursement de la dite somme, en se rendant sur place dans les bureaux de Cote d’Azur Habitat, afin de répondre à ce questionnaire.

 

Etre assise auprès d’un couple et de leur garçon, ayant rendez-vous dans ce lieu, parce que c’est le week-end d’alternance de la  garde  – non, je n’écoutais pas, mais je ne suis pas sourde et ils parlaient très fort, enfin, surtout l’ex-épouse…- 

La chère et tendre, constamment, rappelle à son ancienne moitié, tout ce qu’il lui a fait, et tout ce qu’elle a enduré, sous les yeux et les ouies du petit bonhomme s’impatientant de plus en plus

– Je veux une glace

– Oui, mais pas ici

– On y va

– Rien n’est ouvert avant cinq heures, réponds maman

Madame désirerait-elle  secrètement capté l’attention de son géniteur….

Aussi, en partant du restaurant chinois, je lance un clin d’oeil au p’tit gars, qui lui n’avait pas du tout l’air d’être dupe de leur jeu, mais bon,  il y a la quand même de quoi rire jaune!

Dans un jardin, ou je me reposai un moment de la forte chaleur… Arrive un monsieur; poliment, il me demande la permission de s’installer sur le banc, car il serait à l’ombre ( mon oeil, il y en a d’autres… )

Face à nous, sur un siège, un jeune homme, avec une poche plastique contenant des cannettes de bière.

Aussitôt, mon temporaire voisin, le désignant, me dit:

– Il a touché son R.S.A. celui-la ( sic!!!)

Comme entrée en matière, j’ai connu mieux. Aussi, je me lance dans la contemplation d’enfants, jouant avec un bateau, sur l’eau de la fontaine…

Passe le temps, Monsieur, découragé, se lève, me lance un adieu!

Un soldat meurt en Afghanistan ; étrange destinée que celle d’un soldat engagé dans un conflit militaire qui ne dit pas son nom…cérémonie nationale, hommage du président…on fait moins de bruit pour les syriens qui meurt sous les balles de leur propre armée avec la  langueur estivale de notre diplomatie pour complice.

Il fallait avoir une sacré dose de patience pour supporter les commentateurs français pendant les Jeux olympiques et notamment ceux de l’athlétisme aux blagues parfois douteuses qui doivent rendre jalouse l’ami des amnévillois coincés Thierry Roland. Médaille d’or donc du courage aux téléspectateurs français.

Les plaintes se multiplient dans l’affaire Grosdidier, tout le monde portant plainte contre tout le monde. Pour l’instant le tableau d’affichage reste néanmoins bloqué à ce score : Masson one point, Grosdidier zéro.

Chronique du racisme ordinaire : recevant un usager, j’ai l’immense privilège d’être l’auditeur de ce formidable cours de racisme ordinaire : « De toute façon, il faut être étranger pour toucher quelque chose.  » J’ai beau lui dire que la loi est la même pour tous, il n’en démordra pas. On ne peut donner d’eau à un âne qui n’a pas soif…

 

 

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