Au-revoir Lorraine

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Nouvel an à Berlin : D- 4

En attendant, je suis à Silvange et je repense sur du Einaudi

A toutes les marches, montées quatre à quatre,

A tous les vivants, les fantômes, et ceux du factice oubli.

 

Quelques jours après

J’embrasse l’Aquitaine

Sûr que ça va me changer

De toi Lorraine.

 

Mais j’ai quand même un cœur et de bons sentiments.

Il paraitrait…

Alors…

 

Bien à vous famille ; à elle, la belle ritale à la grande gueule, son exceptionnel tempérament bouillonnant, elle, mon unique sœur, sa sensibilité à fleur de peau qui provoque des orages qui feraient fuir le plus impitoyable des hommes, il faut être kamikaze ou expérimenté… 

mais aussi… potes, amis, poulets, canards, couilles, gueules, chevreuils, malades, gratteux, bobines, belles créatures vénéneuses, merveilleuses danseuses du bassin, jolis inguinaux furtivement doux et terriblement chauds, artistes, troubadours, mecs, gars, types, conards, tarlouzes, lieux-dits, champions, pilotes, souffre-douleurs, victimes des verbes hauts, parents, camarades, tous ces gens que j’ai tant gagné à connaître et même ceux qui m’ont fait perdre car tous ont apporté au moins pour un moment, leurs pierres à l’édifice, des rochers ou des gravillons, au choix…

 

Bien à vous frères d’honneur

Un grand nombre d’aventures épiques

Se sont passées ici et ailleurs

Et qui font maintenant qu’un peu partout ça me pique.

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