Dans ta bague j’entends
Ton rire assourdissant
Qui faisait tinter le dents
Et nourrissait mon cœur d’enfant.
Dans ta bague je savoure
Ta cuisine toute en amour
Aux coquilles, praires et palourdes
Qui me fouettait tel un vent lourd.
Dans ta bague je ressens
Ton souffle tonitruant
Qui effrayait les glands
Et m’a appris à aimer le vent.
Dans ta bague enfin je hume
Ton parfum perceur de rhumes
Qui enflamme encore ma plume
Et m’enivre à titre posthume.