Si la femme qui avait partagé sa nuit avait dû choisir, c’est dormir qu’elle voudrai. Seule possibilité pour rendre à son esprit encore tout émietté par la houle que le corps avait affronté, la capacité d’entendre ce qu’il avait de conversation maintes fois répétée, à lui dire. Mais elle dormait toujours. Une seule question restait à résoudre. Fallait-il lui laisser le temps du repos ?
La laisser dormir où la réveiller ?
Il allait donc la réveiller. Da sa main droite, dans un geste rapide, il couvrirai son buste et de l’autre main, une fois assis dans son fauteuil qui d’ordinaire lui servait à entreposer les vêtements du jour, ni propres ni sales, pouvant se reporter une nouvelle fois, il imprimerait sur son épaule un léger martèlement.
Inutile d lui donner le sentiment d’un réveil doux. Ce n’était pas le départ d’une nouvelle traversée qu’il avait à taper mais la fin du voyage qu’il devait signifier…
Eloge de la rencontre à l’usage des droitiers et des gauchers (extraits)
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