Nous n’allons pas vous refaire l’historique de l’affaire des frégates de Taïwan, ce serait si long et si ennuyeux qu’on pourrait croire qu’on tente de singer une émission qu’on ne citera pas et qui est utilisée dorénavant dans les blocs opératoires pour endormir les allergiques aux produits anesthésiants traditionnels. Bref. Si la genèse de cette affaire d’état vous intéresse vous pouvez toujours aller voir sur Wikipédia l’article fort complet qui relate ces faits.
Toujours est-il qu’au final , la France a été condamnée à rembourser 460 millions d’euros qui ont servi à verser des commissions , somme ensuite répercuté dans le prix de vente des frégates ce qu’interdisait le contrat initial.
Fillon a donc tranché dans le vif en ces temps de vaches maigres en adressant au Parlement une liste des postes ministériels qui vont devoir mettre la main à la poche dans une lettre rectificative au budget 2011. Et la gauche fait profil bas toute éclaboussée qu’elle est par cette affaire qui montre que droite et gauche peuvent s’entendre quand il le faut, comme ils se sont déjà entendus dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris.
Passe encore les 213 millions pris sur le budget de la défense ; après tout on en dépense déjà tant pour engraisser ce vrai Mammouth qui ne nous protégerai sans doute même pas de l’armée du Luxembourg. Plus étonnant , les 57 millions pris sur le budget de l’éducation Nationale , qui peut-être doit se repentir de nous avoir sorti des politiciens aussi stupides que Roland Dumas.
Le budget dédié à l’aménagement des quartiers pauvres participe aussi à hauteur de 8,7 millions d’euros, tout comme le budget dédié aux bénéficiaires du RSA amputé de 6 millions. Les familles vulnérables participeront à ce bel élan national avec un million de participation. pile-poil comme le budget d’indemnisations des victimes des actes de barbarie de la seconde guerre mondiale.
Enfin, 11,6 millions d’euros seront ponctionnés sur le budget des anciens combattants qui de toute façon sont de moins en moins nombreux.
Comme pour les banques, tout le monde paie. Sauf les coupables…
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