LES EDILES MESSINS CULTIVENT LE MELANGE DES GENRES

On se souvient du bon vieux temps où Jean Marie Rausch régnait en maître un brin despotique sur Metz et se voyait en premier d’une longue dynastie de centristes opportunistes balançant de centre-gauche au centre droit au gré du vent.

On pensait en avoir fini avec cette vision autocratique du pouvoir local, avec surtout cette confiscation de la démocratie locale au profit d’un homme, d’une clique ou d’une doctrine.

La municipalité socialiste a vite prouvé qu’à Metz, on est conservateur jusque dans les mauvaises habitudes…

Il y a tout d’abord cette récupération assez étrange d’un évènement local, en l’occurrence la grande journée d’animations et d’échanges « Etudiant dans ma ville » qui devient un meeting en faveur de François Hollande venu inaugurer l’évènement. On se demande ce que vient faire un élu de Corrèze ici et c’est à juste raison que l’opposition s’interroge sur la légitimité de cette venue. On se demande bien aussi ce que doivent penser les partenaires de cette journée qui se retrouvent soudainement alliés à un buzz pro-Hollande…que le maire de Metz assure son soutien à un centriste , c’est dans la lignée historique de la politique messine depuis des lustres mais qu’il utilise un évènement local, qui plus est en partenariat avec des écoles et l’université pour assurer la promotion de son candidat , c’est au mieux déplacé…d’ailleurs, on serait intéressé par l’avis des membres socialistes du conseil municipal et au premier rang de celui de Richard Lioger, soutien de Martine Aubry et dont on murmure qu’il se verrait bien calife à la place du calife en 2014.

Autre initiative étonnante , celle de Patricia Sallusti ,adjointe Déléguée à la Citoyenneté ,la Démocratie Participative, aux Mairies de Quartiers et au Conseil Economique et Social Local et auteur d’une missive envoyée à tous les membres des comités de quartier les invitant à une conférence sur le droit de vote des étrangers aux élections locales, une des mesures phares du programme socialiste pour les présidentielles. Point de jugement de valeur ici sur cette proposition du PS qu’on aurait tendance naturellement à soutenir. Il s’agit juste d’une dérive ou d’une maladresse, l’utilisation de moyens publics dans un but pas très clair…

Enfin, on avait déjà posé la question dans l’article sur la nuit blanche : sur quels critères sont choisis les artistes ou associations financées dans le cadre de cet évènement ? mais on pourrait élargir la question sur d’autres festivités locales, tout comme on pourrait l’élargir au choix des partenaires, notamment les partenaires presse…

En tout état de cause, droite ou gauche, à Metz , quand il s’agit de l’exercice personnalisée du pouvoir c’est balle au centre…

 

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