La mission locale de Woippy n’a toujours pas retrouvé la sérénité ; les tentatives de rapprochement entre les salariés et leur président ont échoué et celui-ci n’hésite pas, comme à son habitude,à charger la mule à grands coups de vérités qu’on qualifiera ,pour être gentil, de très subjectives.
Quel dommage que la mission locale ne dépende pas de la police municipale , auquel cas nul doute qu’elle aurait eu le soutien inconditionnel de François le français…
Un audit interne montre que la mission locale n’est plus en état de travailler actuellement tant le conflit est important ; pourtant , il faut bien dire que les salariés continuent à travailler au quotidien avec les jeunes du bassin de Woippy-vallée de l’Orne, contrairement à ce que clame Grosdidier aux médias ou à ses amis élus, gauche et droite confondues tous unis derrière le cher leader du coin. Et l’absence notable de projets ou d’orientations par leur direction ne change pas grand chose à leur quotidien tant ils y sont habitués depuis bien avant le conflit.
Grosdidier est directement responsable de la situation ; il a été alerté depuis longtemps par les problèmes de management à la mission locale. Mais voilà : sans cesse en campagne , les problèmes d’une structure dont il sait qu’elle se fondera à terme avec celle de Metz et qui a un but social n’intéresse pas le sénateur-maire, notre Mégamind lancé à la conquête du monde.
Alors, comment se débarrasser du bébé si possible avec l’eau du bain ? la réponse est simple : demander à un de vos proches , maire d’Hagondange de retirer la contribution de sa ville à la structure gréviste, insister sur le fait que cela provoquera un licenciement , (et qu’importe s’il ya quelques mois vous avez recruté une personne pour remplacer une salariée en maladie et que pour cette heureuse nouvelle recrue les caisses de la mission locale sont assez pleines pour sauvegarder son embauche même après le retour de celle qu’elle devait remplacer). Et surtout faites le forcing auprès d’autres maires pour qu’ils en fassent de même.
Ces petites manoeuvres n’émeuvent visiblement pas les élus de gauche pourtant nombreux dans la vallée de l’Orne . Même le communiste maire de Talange ne trouve rien à redire à la politique sociale de Mr Grosdidier ; pourtant , en mettant ainsi la structure en péril , ce sont les jeunes qu’on pénalise. Le maire d’Hagondange oublie-t-il que dans sa ville plus d’une centaine de jeunes étaient suivis par la mission locale ? et comme celà, d’un revers de main, pour faire plaisir au cher Leader on va les laisser dans la nature et abandonner leur suivi ? quel maire sera assez stupide pour aller dans ce même sens ? à contrario, quel élu aura enfin le courage, pour ne pas dire les c*******, d’enfin soutenir des salariés en difficulté et par leur biais, les jeunes qui n’ont pas à payer le prix du menfoutisme et des petites connivences politiques locales ?
Réponse peut-être au prochain épisode de cette série qui n’a que trop duré.