POLEMIQUE SUR LE COUT DE LA VISITE D’HOLLANDE A METZ : LA REPONSE DU PS

Nous sommes surpris, pour ne pas dire choqués, par l’interrogation formulée par un jeune élu de l’opposition messine parue dans Le Républicain Lorrain édition de Metz-Orne du 19 janvier.

Nous précisons, si besoin en était, que le Parti Socialiste et la campagne de François Hollande respectent scrupuleusement les lois de la République. Ainsi, toutes les dépenses liées à la venue de François Hollande à Thionville, Gandrange et Metz, le 17 janvier dernier, sont imputées dans ses frais de campagne et acquittées par la Fédération de la Moselle du Parti Socialiste jusqu’au dernier centime.

En revanche, nous ne nous étonnons pas de l’utilisation du soupçon et de la médisance comme instruments de riposte politique. En l’absence de fond et de proposition, on fait avec ce que l’on a. Cependant nous nous interrogeons sur les pratiques de l’UMP pour que de tels soupçons puissent germer dans l’esprit de jeunes élus.

Nicolas Sarkozy voulait une « République irréprochable ». Pour parvenir à cet objectif indispensable afin que nos concitoyens retrouvent confiance dans les politiques, il  paraît essentiel qu’il en aille de même pour tous les candidats, déclarés ou manifestes, et quels que soient leurs responsabilités présentes et les moyens publics tenus à leur disposition.

A cet égard les défilés ministériels en Moselle, mobilisant des centaines voire des milliers de fonctionnaires de police ou de gendarmerie pour tenir éloigné le moindre manifestant,  avec les venues en moins de dix jours de Roselyne Bachelot (le 9 janvier), Eric Besson (le 12 janvier – comme par hasard « à la rencontre des sidérurgistes » quelques jours après l’annonce du déplacement de François Hollande), Luc Chatel (le 19 janvier) et enfin François Fillon (le 20 janvier) méritent sans doute plus une légitime interrogation des citoyens contribuables sur l’usage des moyens publics dans le cadre d’une campagne électorale présidentielle…

 

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