Mais quelle mouche a donc piqué I-télé pour nous infliger ça ? ça , c’est Robert Ménard , le fondateur de Reporters sans frontières qui prouve bien qu’on peut être reporter et mal informés…Tous les jours de 17h à 19h on subit ses sentences définitives et son conservatisme effréné à l’heure où l’on aimerait bien faire autre chose qu’avoir la nausée.
Zemmour et Naulleau ne suffisaient donc pas : il fallait nous sortir Ménard…défendre les reporters , c’est bien , mais on a l’impression que c’est un peu la seule chose qu’il défende…ça lui fera toujours un point de différence d’avec Sarko…
A y regarder de plus près , certains actes dans la vie de Robert Ménard nous font étrangement penser à notre ami Philippe Val :par exemple son absence de réaction lors du limogeage (sous l’impulsion de Sarkozy ) d’Alain Genestar de Paris Match en juin 2006. Deux ans plus tard, Robert Ménard recevra la légion d’honneur…au nom de la liberté d’expression il donnera la parole à Alain Soral ou s’opposera à la loi Gayssot qui réprime les propos racistes, antisémites ou xénophobes.<img711|right>
Longtemps membres du parti socialistes , après avoir milité dans les milieux trotskystes, il n’apparait pas moins très conservateurs ; il tient régulièrement des propos qu’on peut trouver homophobes ;dans un débat face à Roméro (UMP) il évoque la position de certains psychanalyses sur les familles homoparentales en dépit des études concrètes réalisées jusqu’à présent sur ce sujet; il défend en outre la peine de mort à plusieurs reprises; le 8 octobre , recevant Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International , outre le fait qu’il se montre rapidement agressif comme un pitt-bull frustré , il se prononce pour la guillotine pour l’assassin d’une joggeuse.
Ce soir , face au Père Guy Gilbert, il s’est prononcé pour une attribution probatoire de la nationalité française et a déclaré qu’il y avait trop d’immigrés en France.
Il tourne également en dérision la mobilisation des jeunes dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites qu’il explique comme un malaise classique chez des ados…
Souvent caricatural, son agressivité se passe volontiers d’une certaine rigueur. Quand on a une carte de presse peut-on se contenter de ces interviews qui ressemblent à une discussion de coin de bar ?
Robert Ménard se targue que ces interviews sont sans faux fuyants ni concessions. On aimerait qu’il en soit ainsi quand il va s’occuper d’un centre d’accueil des journalistes au Qatar , généreusement doté d’un budget de 3 milliosnd e dollars par l’émir local qui n’est pas vraiment un grand démocrate ni un grand défenseur des droits de l’homme…
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