Fruit d’une semaine de labeur pour vous dénicher quelques bons plans en Haute Savoie voici quelques adresses à visiter…ou à éviter.
Pour finir par le meilleur, commençons par l’adresse qui fâche, le pire de ce qui nous a été donné de voir dans cette belle région ; l’adresse se trouve à Chamonix (« Cham » pour ceux qui ont envie de se la raconter un peu)…
Située en plein centre-ville de la bourgade, La taverne de Chamouny a cumulé à peu près tout ce qui fait d’un repas un calvaire…on pensait ce genre d’endroit réservé à quelques stations balnéaires où on pratique la chasse aux touristes peu regardants à grands coups de pièges à gogos mais non…
L’accueil d’abord : absolument catastrophique. De l’attente désespérément longue (plus de 25 minutes pour qu’on daigne prendre notre commande) aux soupirs d’exaspération malpolis du serveur à qui nous avons eu l’outrecuidance de demander un couteau puisqu’il en manquait un sur la table, de la visible désorganisation totale du service qui a provoqué un peu partout lassitude et réflexions désagréables des clients, créant une atmosphère peu sympathique pour ne pas dire tendue, au manque d’attention de la part de serveurs débordés , c’est sûr la Taverne de Chamouny ne rattrapera pas par son ambiance ou la qualité de son service la médiocrité des plats.
Car effectivement, cette brasserie ne brillera pas plus pour ce qu’elle nous propose dans nos assiettes : la carte aurait du nous alerter : exagérément fournie, elle aurait du nous rappeler qu’à miser sur la quantité on oublie souvent la qualité…au final , on ne mangera pas mieux ici qu’à la cantine scolaire…les diots de Savoie sont presque crus et ne semble pas d’une grande qualité, les salades sont faméliques : la salade des Aravis (ne prononcez pas le S) , servie avec des pommes de terre et du fromage fondu presque froid n’a pas de quoi boucher une dent creuse, les Penne sont eux aussi servis presque froids. La pièce de boeuf est immangeable et finira à la poubelle…
Toutes ces réjouissances pour un prix loin d’être anecdotique : la salade pour anorexique est à 14 euros 50 , les diots pas cuits , servis avec un carré minuscule de gratin dauphinois à 17 euros…heureusement , déjà écoeurés par le déroulement du repas, nous avons préféré tailler notre route avant le dessert ; toujours ça d’économisé…
A contrario, le restaurant La scierie à La Clusaz nous a totalement charmé.
Sa jolie terrasse , à l’écart de la route , au bord d’un petit ruisseau en contrebas, est des plus agréable ; l’intérieur du restaurant est absolument charmant, chaleureux avec sa grande cheminée où l’on se voit déjà dégustant un vin chaud au retour du ski !
Ici, tout semble étudié pour le confort des clients ; petit détail rare, la propreté des toilettes , avec ses petites serviettes d’invité pour chaque personne , ne trompe pas sur l’endroit.
Le service est impeccable, attentionné et souriant. La carte fait la part belle aux produits du terroir , charcuteries et fromages en tête. Nous avons opté pour le plateau du bûcheron : tartiflette, croziflette, charcuterie du pays (qui n’avait pas l’air de venir d’ailleurs), fromage et pormonier (délicieuse saucisse à base de lard maigre, de chou et d’épinard). Un plateau riche en saveurs , où la quantité n’a pas céder le pas à la qualité.
En dessert, le petit moelleux au chocolat et sa glace à la vanille a clôturé avec brio un excellent repas.
Au niveau budget , comptez 18 à 26 euros pour un menu, et 40 euros à la carte. Excellent choix de vins.
Beaucoup plus rustique, le restaurant de montagne « La Cheminée » ; situé à 1721m , perdu au sommet du col des Annes au Grand Bornand, dans un panorama magique au pied des sommets des Aravis, ce petit restaurant fleure bon la cuisine simple de nos grands mères. L’accueil est enthousiaste et les patrons ne refuseront jamais de discuter un peu avec vous si le coeur vous en dit. La carte est bien entendu limitée à des produits du terroir ; et si vous voulez mangez une vraie bonne tartiflette , c’est ici. Servie sans chichi, accompagnée de délicieux jambon fumé sur place en plein milieu du restaurant (d’où son nom), d’une salade généreuse et fraîche ,elle vous permettra de vous remettre des longues et belles balades du coin ! Petit dessert tout simple et sans prétention comme le typique Gateau de Savoie. Prix très légers !
Prévoyez une petite laine même en été si vous y allez le soir, la fraicheur tombe vite ! et, rusticité oblige, il vous faudra sortir pour trouver les toilettes (parfaitement propres d’ailleurs) !
A noter que, bien que situé assez près des pistes de ski du Grand Bornand, le restaurant est fermé dès octobre et jusqu’au printemps .
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