Morano forever

Ce matin, j’ai entendu une ministre
parler à la radio. Je me trouvais dans mon auto, sur la route
pour rejoindre mon boulot. L’entendre, m’a quelque peu interpellé.
Soyons, clair, je n’aime pas dire du mal des gens. Ce que m’a inspiré
cette dame, c’est plutôt une reflexion globale sur la
soumission, l’allégeance et l’asservissement.

Cette ministre n’est autre que Mme
Morano … je vous laisse dix secondes de pause … vous l’avez la
Nadine là, vous l’imaginez ? Déjà, sa voix, on
croirait une poissonnière haranguant les badauds au petit
matin. Je n’ai, bien entendu, absolument rien contre les
poissonnières, au contraire. Contre les poissons insalubres de
la classe politique, oui. Heureusement, petit bonheur, c’était
de la radio, je n’avais donc pas l’image, j’ai échappé
à cela.

Plus je l’écoutais et plus je me
demandais comment est-ce possible qu’un être humain, sensé
être responsable, capable, j’ose dire intelligent. Comment un
être humain, disais-je, peut il être à se point
soumis et dévoué à une personne. Vous l’auriez
entendu, claironné toujours et encore son amour à
Sarko, le remettre à toutes les sauces, ramener tous les
évenements important à lui. La primaire des socialos,
foutaise, la vraie actualité pour elle, c’est son dieu parti
en Allemagne taper la cloche avec la mère Merkel.

J’ai d’abord pensé que cela
faisait sans doute parti de son job, défendre coute que coute
la politique désastreuse de son nain préféré.
Il faut dire qu’elle le fait bien, avec un certain zèle même.
Une fidélité qui ne se retrouve que dans l’amour de
certains chiens pour leur maître. De là à dire
qu’elle ferait une excellente chienne de garde, il n’y a qu’un pas
que je ne franchirai pas, j’ai beaucoup trop de respect pour nos amis
à quatres pattes pour oser leur infliger une telle
comparaison. Mon basset hound me regardait déjà de
travers : »tu me compares à Morano, je pisse sur
tes guitares, je sodomise le chat et je file à la SPA leur
dire que tu me maltraites ! »

Attend-elle une récompense pour
ses bons services ? Sans doute, cette femme ne peut pas passer ses
journées à se ridiculiser, à montrer son
insuffisance à tous les passants, tout cela gratuitement, j’ai
du mal à le croire.

En tout cas, Morano reste quand même
un espoir pour beaucoup de monde. Elle démontre qu’on peut
faire son trou en politique malgré une incompétence
folle. Nullité que bons nombre de ces collègues
partagent (on peut remplacer facilement le nom de Morano dans le
texte par Estrosi, Lefevre et j’en passe)

En courbant l’échine, en rampant
tel le serpent, en criant fort pour cacher son incapacité à
argumenter, vos enfants, mesdames et messieurs, même si ils ont
la tête pleine d’eau pourront s’engager à l’UMP ou au FN
si vraiment ils sont cons et y faire carrière.

 

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