le temps qui passe…

pour pouvoir le trouver j’ai parcouru bien des routes
qui m’ont conduit au seuil de mes incertitudes
on a parlé des lendemains de doutes
écarté toutes nos solitudes.

sur les ruines de nos blues j’égrainais mes notes
de tout petits riens sont venus troubler nos âmes
avec son instrument l’amour en pilote
du sablier de l’histoire il ranima ma flamme

plus rien ne fût pareil
mon cœur tout revigoré s’ouvrait à nouveau
me laissant guidé au bleu de ses merveilles
libérant mon amour aussitôt

on s’aime tendrement et pourtant il me semble
qu’au cadran de nos cœurs le temps s’est enfuit
l’osmose que nous formions, j’en ai la voix tremble
banni la cadence des heures qui elles s’enfuient

trébuche les jours, l’aiguille à la pendule
se promène sans fin rythmant les saisons
l’hiver n’est pas loin jamais son crépuscule
ne pourra s’étendre sur notre bel horizon

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