Le journal du professeur Blequin (116)

Dimanche 15 juillet

Rien.

Lundi 16 juillet

11h30 : J’arrive sur la plage de Sainte-Anne : la mer est déjà très basse, grande marée oblige mais, surtout, il n’y a PERSONNE ! J’imagine que l’état du ciel, plus couvert qu’hier, n’y est pas pour rien, mais je pense surtout que la majorité de mes concitoyens est encore en train de cuver le trop-plein d’alcool ingurgité la veille pour fêter la victoire de l’équipe de France de flouze, tandis que moi, frais et dispos, j’ai la plage pour moi tout seul ! Cerise sur le gâteau, comme il fait moins chaud qu’hier, la différence de température entre l’air et l’eau est moindre et il est plus facile de se baigner ! Ce n’est pas au stade que je connaitrais une pareille jouissance…

15h : Décrochage de mon expo au Béaj Kafé. Dans la foulée, je revois un ami artiste qui me dit, entre autres, que le quotidien local est aujourd’hui plus bourré de pub que jamais : la moitié des pages sont consacrées au match d’hier, les autres sont accaparées par les annonceurs ! Il ne faut pas chercher loin le lien de cause à effet… Voilà qui confirme que Karl Zéro, avec sa parodie « Allez le blé », diffusée à une époque où il y avait encore de bons humoristes sur Canal+, était encore en-dessous de la vérité ! Et vous êtes encore des millions à tomber dans la panneau : vous n’avez pas honte ? Cliquez sur ce lien pour voir le sketch de Karl Zéro.

L’artiste en pleine action.

Mardi 17 juillet

22h30 : Une journée bien remplie se termine ; j’ai notamment terminé le crayonné d’une planche de BD, ce que je n’avais plus fait depuis longtemps. Le public ne sait pas que pour bien faire, il ne faut pas crayonner directement la page mais d’abord faire des croquis préparatoires qu’il faudra ensuite affiner pour pouvoir les reproduire sur la planche proprement dire. Autrement dit, il faut faire le crayonné TROIS FOIS en tout ! Sinon, la page est un champ de bataille et on fait n’importe quoi au moment de l’encrage ! Voilà qui devrait aider certains à prendre conscience de la somme d’efforts que représente la réalisation d’une bande dessinée…

Mercredi 18 juillet

14h : Nouveau bain de mer pour décompresser après la journée de travail d’hier. J’aurais dû consulter les horaires : grandes marées obligent, la mer est très basse et continue même à descendre pendant que je nage ! Le bonheur des pêcheurs à pied fait le malheur des baigneurs…

18h30 : J’obtiens confirmation de ce que j’ai entendu dans le bus il y a un instant : le site d’un festival qui se tenait à Landerneau le week-end dernier a été dévasté par un tourbillon de poussière ! Coup de chance, il n’y a pas eu de blessés, mais ça devait être impressionnant de voir le mobilier voler au-dessus du chapiteau !  Il faut dire que ce phénomène météorologique se produit quand l’air est très chaud et le sol très sec, deux conditions assez rarement réunies en Bretagne ! Quoique… Cette année a déjà eu de quoi ravir les amateurs de soleil et de chaleur : il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu les pelouses jaunir !

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