FC METZ : L’OMBRE D’UN DOUTE

Après avoir échoué une deuxième fois consécutive dans son rêve de remontée en Ligue 1 , entrainant avec lui tout le peuple grenat dans un abime de perplexité , le FC Metz retrouve ce soir Saint Symphorien qui devrait être bien moins garni que lors de la dernière apparition des grenats dans leur stade, pour une rencontre les opposant aux promus d’Evian Thonon Gaillard.

L’affiche a de quoi faire sourire les habitués des tribunes messines , tant habitués à voir ici évoluer des Marseille, Paris ou Lyon et qui vont encore devoir subir des Boulogne, Istres et autre Dijon.

Et en l’état actuel des choses, bien hardi celui qui se risquerait à parier sur un retour prochain des grandes soirées de Ligue 1 dans la capitale Lorraine. Car qu’on se le dise : Metz n’est plus vraiment Metz…Le club inamovible de Ligue 1, qui nous a régalé durant les années 90 avec Pirès , Meyrieu , Létizi ou encore Louis Saha a laissé place à un club type de Ligue 2, incapable de conserver le moindre petit talent qui dépasse de sa morne médiocrité (Farina , qui évoluera ce soir chez l’adversaire par exemple ).

La cure de dégraissage subit par l’effectif du club à la croix de Lorraine à l’intersaison pour pallier à ses difficultés financières met logiquement un frein aux ambitions messines. Qu’il sera dur de faire entendre raison au peuple grenat qui ne peut imaginer l’humiliation qu’il connait depuis quelques saisons se poursuivre encore et encore notamment face à une AS Nancy Lorraine qui pense pouvoir effacer en 4 saisons 25 années de domination messine.

La saison qui débute ce soir ne s’annonce pas transcendante ; il serait surprenant de voir les messins se mêler à la lutte pour le haut du tableau. Petit tour d’horizon du patient grenat…

Dans les buts, Marichez est encore et toujours présent ; après une saison plus que médiocre , où il a souffert de la comparaison avec Sissokho lorsque celui-ci l’a suppléer pour cause de blessure, il semble avoir conserver de manière assez inappropriée la confiance de ses entraineurs. St Symphorien n’a donc pas fini de frémir devant ses interventions molles et son manque d’anticipation.

En défense , Borbiconi est toujours là ; jadis idole de St Symphorien avant son départ en Turquie , il est revenu l’année dernière sur la pointe des pieds , ne retrouvant pas son niveau d’antan. Il nous doit une revanche ; à ses côtés Romain Brégerie prend du galon ; il y a peu encore indésirable et prêté à Chateauroux il pourrait être le nouveau capitaine du FC Metz. Cet ex espoir doit enfin confirmé la confiance nouvelle qu’on lui porte. Cheick Gueye , autre ex grand espoir va lui aussi devoir passer la vitesse supérieur ; les supporters l’ont un peu dans le viseur…Mutsch , le luxembourgeois , apportera sa vivacité et ses qualités mentales qui ne suffisent pas toujours à masquer sa faiblesse technique…

Au milieu , c’est le chantier…Cardy , Johansen, Rocchi, Bessat sont partis ; leurs remplaçants ont tout à prouver et notamment Ludovic Guerriero à qui les supporters ne pardonneront rien : le forbachois d’origine a été formé à Nancy et n’a pas toujours porté beaucoup d’amour au maillot messin. Fleurival est un bon milieu de Ligue 2 ; quant à Cassan , il va devoir élever son niveau de jeu pour se montrer digne de la Ligue 2 où il n’a jamais évolué. Pas de Kévin Diaz par contre ce soir : le joueur fraichement prêté par Monaco n’étant pas encore qualifié.

En attaque , c’est le désert ou presque et les matchs amicaux , assez inquiétants , l’ont bien démontré. Les jeunes Gestede , Bourgeois et Sakho manquent sans doute d’expérience et il va falloir impérativement que le club recrute à ce poste. Mais pour cela, il va d’abord falloir se débarrasser de ce canasson bête à manger du foin qu’est Razack Omotoyossi…

Un mot sur l’entraineur dont la nomination a provoqué quelques aigreurs ; lui aussi a beaucoup à prouver après plusieurs expériences toutes ponctuées d’un limogeage.

Enfin, s’il fallait se risquer à un pronostic sur la place finale du FC Metz dans cette ligue 2 on miserait bien sur la 12ème place. Loin d’un passé européen qui n’a de toute façon rien d’extraordinaire…

 

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