Pour mieux connaître cette curieuse secte aux ramifications internationales, rappelons ce qu’en dit l’éminent théologien Yves Frémion dans le « série or » de Fluide Glacial consacré aux religions, publié en septembre 2005 :
Rituels étonnants : les adeptes investissent tout leur argent dans des entreprises qu’ils dirigent, malgré les complications que cela suppose. On appelle la cérémonie le Cadublé. La cérémonie suivante consiste, après avoir embauché quelque temps auparavant des employés, ouvriers et collaborateurs, à les licencier le plus vite possible, en réalisant le plus gros paquet possible le même jour, avec le moins d’indemnités possible, le plus abruptement et le plus sévèrement possible. On appelle cette cérémonie le Plan social. Un seul suffit à effacer tous les péchés et à faire monter les actions, revendues le jour même. Le montant de la plus-value s’échange contre des points. Quand il en a cent, l’adepte monte d’un cran dans la hiérarchie de l’Eglise Libérale. Quelques dogmes étranges : les entreprises créent des emplois ; la croissance relance l’économie ; il faut gérer le monde comme une entreprise ; la concurrence est équitable ; le licenciement préserve de la licence…
Une nouvelle preuve qu’il faut toujours se méfier des gourous… Allez, kenavo !