Fatigué ! (Bis)

06-10-Tennis

–       Dis donc, Blequin, c’est pas pour critiquer, mais tu es bien mou, en ce moment !

–       Mou ? Hé, oh, je m’excuse, depuis dimanche dernier, j’ai quand même publié quatre articles en quatre jours, c’est pas si mal, quand même !

–       D’accord, mais depuis lundi, t’as pas pris une note pour « Le Graoully du dimanche »…

–       Et ben il n’y aura pas de nouveau « Graoully du dimanche » avant le mois de septembre, c’est pas un drame, que je sache !

–       Ouais enfin c’est dommage, tu sais bien qu’elle plait, cette rubrique ! Déjà que tu nous en as privé pendant un mois : quand c’était pas les élections qui te minaient, c’était les jours fériés… En plus de ça, tu n’as plus fait de nouveau numéro des « archives du professeur Blequin » depuis plus d’un mois, tu nous avais promis 200 gags de « Delphine et Christine », tu n’en es toujours qu’à 58…

–       Oh, il va me lâcher, oui ? J’ai le droit d’être fatigué, non ? Je te rappelle que j’ai passé l’année à taper une thèse de doctorat en philosophie, à préparer la publication d’un bouquin chez L’Harmattan, le tout dans un contexte délétère et sous une chaleur de plomb, ces derniers jours !

–       Tu m’énerves, à la fin ! Chaque année, à la même époque, tu trouves de bonnes excuses pour tirer ta flemme : l’an dernier, tu déprimais parce qu’on avait un printemps pourri et là, c’est la chaleur qui t’incommode ! Il y a un an, tu étais épuisé parce que tu avais encaissé trois deuils en trois mois et maintenant tu nous dis que tu as été débordé ! Qu’est-ce que tu dirais si tu avais fait tourneur chez Renault ?

–       Oh, c’est un peu facile, de critiquer les autres quand on ne sait pas ce que représente le travail qu’ils font ! Viens donc faire une thèse et un essai à ma place, tu verras si c’est facile, non mais ! De toute façon, j’ai douze milliards de projets sur les rails, alors tu ne vas pas me reprocher de me refaire une santé pour pouvoir les mener à bien plus tard, non ? Alors tant pis si ça te choque, mais je mets mes activités graoulliennes en mode pause jusqu’au mois de septembre, le temps de me ressourcer un brin ! Laisse-moi me reposer et au diable Valls, Copé, Le Pen, Apathie, Zemmour, Dieudonné et autres preneurs de têtes, professionnels ou non !

–       Bon, si tu le prends comme ça, je te laisse ! Mauvaises vacances, feignasse !

–       C’est ça, à la prochaine… Ah, je vous jure, les copains, une conscience, c’est pas toujours un cadeau !

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