Le 30 septembre 2018, le dessinateur René Pétillon nous quittait. Son frère Jean Pétillon reviendra sur le travail du défunt dans une conférence intitulée « Regard de Jean sur l’oeuvre de son frère, René Pétillon » le vendredi 8 février à 16h30 à la faculté Victor Segalen (Brest). En attendant, il a accepté de répondre à notre questionnaire graoullien :
Nom : Pétillon
Prénom : Jean
Surnom(s) : Quand j’étais jeune : Rackham (le rouge), comme le pirate d’Hergé.
Qualité(s) : Ce que l’on croit être une qualité est souvent considéré comme défaut par les autres. Simple question de proportion la plupart du temps.
Mes modèles : Ce n’est pas dans mes préoccupations.
Mes contre-modèles : Idem.
Ma plus grande qualité : Ma propension à éclater de rire.
Mon principal défaut : Explosif, mais je me soigne et, avec l’âge, ça ressemble à un pétard mouillé.
Mes plus beaux jours de gloire : Il n’y en a pas et c’est très bien ainsi.
Ma plus grosse galère : Oubliée, les comptes sont mal tenus.
La période de ma vie que je ne voudrais surtout pas revivre : La perte d’un être cher.
Ce que j’aurais aimé être à une autre époque : Je n’ai nullement envie de changer d’époque.
Mon rêve : Je vis en permanence dans la rêverie et ne fais des concessions à la réalité que par nécessité.
Mon pire cauchemar : S’il y en a eu, il est oublié ; à chaque réveil, le grand ménage est fait.
Le(s) livre(s) qui me ressemble(nt) : Il n’existe pas encore à ma connaissance. Je ne vois pas la nécessité de l’écrire moi-même car je suis persuadé que j’en serais le seul lecteur .
La (ou les) chanson(s) qui me ressemble(nt) : Idem.
Le(s) film(s) qui me ressemble(nt) : Idem.
L’homme (ou la femme) auquel j’aimerais ressembler : Mon imperfection me convient (il n’y a pas plus gros péché d’orgueil : pour me faire pardonner, je ne connais pas le tarif en nombre de pater et d’avé).
La personnalité avec laquelle je ne voudrais surtout pas travailler : Stakhanov.
La qualité que je recherche le plus chez autrui : Le contact chaleureux.
Le défaut que je ne pardonne pas à autrui : La suffisance doublée d’arrogance.
Ma (ou mes) citation(s) préféré(es) : La fataliste : e mod-se ‘mañ (c’est ainsi). Celle qui fait réagir : war-raok adarre (en avant de nouveau).