Une escalope avec une belle salade

J’aurais dû m’habiller autrement.

Pourquoi l’ai-je suivie là-dedans ?

Je ne sens déjà plus mes genoux

Tant je tremble sur ces cailloux.

Mais il est déjà trop tard :

J’avance ou c’est le corbillard !

Elle a sautillé d’un pied léger

Et a déjà atteint le sommet.

Pour ne pas glisser, je m’agrippe où je peux,

Je sens déjà que je ne vivrai pas vieux.

Elle s’impatiente et crie que je suis lent.

Elle est drôle, je n’ai pas son entraînement !

Ma survie ne tien plus qu’à un doigt :

Si je lâche, est-ce qu’elle pleurera ?

 

Mais je suis déjà sur le plancher :

« Tout ce cinéma pour quelques rocher !

Tu n’est pas fait, dit-elle, pour l’escalade !

Je ne t’emmène pas de sitôt à la montagne ! »

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