ADIEU ET SANS REGRETS

 

 

L’année 2020 s’achève donc enfin…le problème est que 2021 ne s’annonce pas non comme un grand cru…

2020 a débuté avec en point de mire des élections municipales qui devaient avoir lieu en mars. Cela n’a été que partiellement le cas puisque le second tour a eu lieu 3 mois après le premier… avec un gros doute sur la pertinence d’un tel décalage entre les deux scrutins.

A Metz, comme prévu, la droite branlante mais modestement triomphante est venue remplacer un maire branlant et qui a été longtemps peu modestement triomphant. Grosdidier a su ouvrir sa liste a Mme Agamennone quand Xavier Bouvet, qui jusque là avait empilé les étiquettes et les transfuges s’était retrouvé un peu coincé par ses multiples accords electoraux. Pas de place donc chez lui pour la moindre fusion . Ajoutez a cela que la gauche messine a enquillé les échecs dans les quartiers populaires, s’arc-boutant dans les bastions bobos du centre-ville et vous aurez les 197 voix qui ont donné la victoire à la droite. La cause animale, l’écologie, le vélo c’est très bien. Mais cela ne cause pas forcément à ceux qui ont du mal à finir le mois.

Mais entre mars et juin, la vraie nouvelle, ou plutôt la grosse confirmation, aura été celle de l’amateurisme de nos gouvernants. Les masques n’étaient pas nécessaires, et il faut croire que nos chers ministres en étaient convaincus puisque les hôpitaux , comme des manants, devaient en appeler au peuple pour quémander les précieux masques qui manquaient cruellement. Et je ne parle même pas des EPHAD à qui le terme mouroir n’a jamais aussi bien adapté.

Et puis, grâce aux chinois , grâce aussi à la mobilisation des fabriquant Français (qu’on a remercié en préférant très vite la marchandise asiatique dès lors qu’elle fut revenue en masse) les masques, et le gel hydroalcoolique sont devenus incontournables et souvent obligatoires. Et tant pis si Sibeth N’Diaye nous a jugé tellement cons qu’on ne saurait pas les utiliser…

Enfin…loin de moi l’idée de dire qu’il n’y a pas en France un paquet de demeurés. Ah il fallait les voir réclamant frénétiquement leur masque quand il n’y en avait pas. Pour ensuite réclamer le retour de la démocratie dans notre dictature sanitaire qui les prive de nous montrer leur joli visage et de nous postillonner dessus tout en éructant que tout ça c’est la faute au chinetoques. Et aux bougnoules, ça peut pas faire de mal.

Que voulaient-ils alors ? des vaccins , pour tous et vite ! Et que croyez-vous qu’ils ont fait une fois ce vaccin disponible ? le refuser pour 60% d’entre eux selon le dernier sondage sur le sujet. Le roi des cons sur son trône comme chantait le néo-réac Renaud (celui qui fait des bisous aux flics).

Ah ben tiens parlons-en des flics… ou pas. Cette année nous a-t-elle appris beaucoup de choses sur une partie de la police que nous ne savions pas déjà? Une profession où l’extrême droite est puissante n’est sûrement pas un modèle. Mais il faut bien avouer aussi qu’ils sont en première ligne contre un peuple (qui n’est pas dans le même camp, c’est pas moi qui le dit c’est Lallement, celui que Juppé considère comme un nazi) qui n’en peut plus d’être gouverné par des amateurs de homard, des députés qui vont se planquer à 800km de leur circonscription en plein confinement, et j’en passe et des meilleurs si je puis dire. Y en a même qui n’ont plus le droit de gérer une entreprise mais à qui on a confié les clés de la république…allez comprendre.

Cette année 2020 aura aussi été l’année du contraste : celui entre un Macron persuadé qu’il fallait casser les acquis sociaux liés à la retraite en février et qui dès le mois de mars a mis un pognon de dingues et pas toujours que pour la sauvegarde de l’emploi. J’aimerai voir si dans toutes les entreprises le chômage partiel a été une réalité, si tous les prêts garantis par l’état ont bien été utilisé pour sauver ce qui pouvait l’être…

Cependant cette année aura bien été celle d’une crise inouïe pour les petits. Ces gens souvent en première ligne lors du confinement qu’on a ensuite vite remis sous le tapis. Mais aussi pour bon nombre de professions qui rendent habituellement la vie plus belle. Je pense à nos restaurateurs, à nos petits troquets, nos cinémas, nos salles de spectacle. Toutes ces choses que le gouvernement juge aussi peu essentielles que le cerveau dans le crâne d’un député.

Pour eux, 2021 sera le prolongement de 2020. Pour les soignants aussi, héros en mars, redevenus de simples soldats en novembre. Pour les chômeurs, toujours plus nombreux et toujours moins bien accompagnés. Pour les malades qu’on a sacrifié et qui vont peut-être payer de leur vie la discontinuité de leurs soins. Et enfin, je ne peux qu’avoir une pensée pour toutes les personnes qui souffrent de troubles psychiques. Car le gouvernement parlent d’eux tout en supprimant des lits comme à Metz.

Pour terminer sur une note plus futile, on se souviendra qu’en 2020 le FC Metz s’est maintenu en Ligue 1 avec un entraineur nancéen, et qu’il a fini l’année civile à la 10ème place du championnat, ce qu’un moins de 22 ans n’avait jamais vu.

Oui, ce FC Metz là, qui ne lâche rien, qui se bat sur tous les ballons, qui va arracher des point le mors aux dents nous fait plaisir à nous peuple grenat. Malgré une cascade de blessures invraisemblable, devant la sinistrose économique dans le football français il continue à avancer, avec ses valeurs, avec ses moyens, mais sans son public.

La vie redeviendra presque normale quand on retrouvera enfin Saint Symphorien. Et on l’espère ce sera en 2021 !

A tous je souhaite une belle année 2021, que vous affronterez avec courage et avec réussite. Je souhaite à tous les progressistes de France de pouvoir se parler pour redonner espoir.

Je souhaite à tous nos lecteurs beaucoup de bonheur à nous lire. Et à retrouver le chemin des jours heureux comme dirait l’autre.

Bien à vous,

 

 

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