De la crème pour soigner les zemmouroïdes

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Cette scène fait partie des ripostes pâtissières les plus savoureuses depuis que le Grand Rouleau cosmique, dans son incommensurable bonté, les a créées. Qu’il en soit loué comme le poulet !
— j’ai une théorie sur la belgitude du Chef-Pâtissier de la cuisine céleste qui expliquerait des choses dans ce monde de gouvernants défaillants et de divisions, mais je laisse le soin à Igor et Grichka de la développer.

Ah ! Délices suprêmes d’images en mouvement où on entend un porteur des valeurs du judéochristianisme des racines de la France d’avant-que-c’était-bien (cet avant vacille entre l’Ancien Régime, le Second Empire et 39/45), « beurk les enfants hors mariage-les noirs-les musulmans-les banlieues-les homo-les femmes qui travaillent-les femmes qui ne travaillent pas-le divorce-les familles monoparentales- et vive la discrimination-travailfamillepatrie » – résumé par la subtilité d’un « va te faire enculer », forcément bien senti, car telle est bien la valeur-étalon pour sonder la profondeur du mettre à panser.

Et pour creuser davantage le sujet et élargir notre plan, la télé, c’est magique ! Elle est capable de faire passer un vil membre de gang réac pour un chef de file de la pensée franco-française. Un peu de phrasés et des hochements de têtes, sourcils froncés, suffisent pour marquer à quel point le fiel, comme un plat de tripes visqueuses, peut être convaincant s’il est bien présenté et le tour est joué pour les masses éblouies par un glaçage écœurant de rhétorique.

La tarte à la crème semble être l’antidote contre ceux qui lui ressemblent, les zemmouroïdes, sûrement plus efficace que les potions de Roselyne contre le virus qui nous aura tous achevés… de propagande.

Cerise sur le gâteau : toi qui penses que le peuple te soutient, ce soutien-là, en attendant, c’est bien le nôtre !

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