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SAISON NOIRE POUR LE SPORT MESSIN ?

Un an après une saison plutôt faste, le sport messin vit une saison 2011-2012 plutôt difficile. Sur les 4 équipes ayant décroché une montée en juin dernier, 3 se retrouvent reléguées un an plus tard : c’est le cas du Hockey, trimbalé toute l’année d’une patinoire à l’autre sur tout le grand Est pour jouer ces matchs à domicile et qui a terminé avant dernier de sa poule et 3ème de la poule de maintien où seuls les 2 premiers se maintenaient. Une itinérance qui a eu un coût pour le club (trajet,perte billeterie) et qui ne lui a pas permis de constituer un effectif d’un niveau équivalent à celui qu’il avait en division 3…on se rappelle pourtant que l’adjoint au maire chargé des sports , le fantomatique Belhaddad avait évoqué une situation qui aurait du se décanter fin juin… 2011. Or on ne voit toujours rien venir.

metz ville sportiveLe volley masculin quitte lui le National 2 en terminant 10ème sur 12 avec seulement 6 victoires et 16 défaites.Les filles elles, se maintiennent en Nationale 2.

Quant au handball masculion il va devoir se battre jusqu’à la fin de saison après des débuts encourageants. Actuellement premier relégable avant un déplacement  explosif à Folschviller pour un derby vital pour les deux clubs, le handball masculin a toujours autant de mal à retrouver les sommets que mériteraient sa belle histoire dans un ville qui est une place forte du handball en France. On peut se demander si le fait d’avoir intégrer le hand masculin au club féminin mythique était vraiment une bonne idée tant il y semble écrasé par l’ombre tutélaire des filles…

Les filles, parlons-en…Pour la deuxième fois en 3 ans , Metz voit le titre s’envoler au cours d’une saison où le club a encaissé un nombre record de défaites (4) et si l’on excepte un parcours européen qui l’a conduit au top 8 européen , on peut dire qu’il s’agit de la pire saison du club depuis 1989 puisque les dragonnes ne remportent pas le moindre trophée et finiront au mieux 3ème , leur pire classement puisqu’en dehors de 2010 (3ème déjà), Metz a toujours fini champion ou 2ème depuis 1989. Capables du meilleur (en ligue des champions ou samedi soir en match retour contre Brest ) comme du pire (match aller contre Brest) , elles ont semblé parfois laxistes et mentalement faiblardes.Et elles ont sans doute pêché dans l’esprit d’équipe qui lui a cruellement fait défaut. Dans ces conditions , on n’a pas été étonné de voir l’entraineur Sébastien Gardillou , qui a pourtant imprimé au club un style de jeu plus chatoyant, être limogé. On murmure le nom de Sandor Rac pour le remplacer, Rac qui a  déjà entraîné le club de 2006 à 2009 avec 3 titres de champion à la clé.

Côté football, le FC Metz revit une saison difficile alors qu’on a un court moment espéré voir le club à la croix de Lorraine se mêler à la lutte pour la montée ; hélas, on ne fait pas d’ânes des chevaux de course surtout avec un entraîneur de la trempe de Bijotat . Et les supporters qui désertent petit à petit Saint Symphorien (il n’y a qu’à voir la tribune Ouest bien vide vendredi soir contre Angers) vont devoir vivre encore quelques soirées d’angoisse pour les grenats loin d’être sauver d’affaire. Un futur à court terme en pointillé mais aussi à plus long terme avec l’abandon surprise du projet de rénovation  du stade messin par Dominique Gros ; un obstacle de plus dans le travail de reconquête de Bernard Serin qui a de plus en plus de détracteurs dans les travées  de Saint Symphorien…

La bonne surprise de la saison est venu du basket ; le club de Metz-Sainte Marie a réalisé une très belle saison, paraissant même en mesure de se mêler à la lutte pour la promotion avant de subir un coup de pompe fatal une fois le maintien définitivement entériné.  Les basketteurs restent donc en Nationale 2 et continueront à construire pour espérer à terme évoluer à un niveau supérieur.

C’est donc globalement une saison assez noire pour le sport messin et ces clubs qui font vivre le sport au quotidien dans notre cité ; sans doute l’argent du contribuable serait-il mieux dans les structures de ces clubs au service des sportifs locaux et des jeunes plutôt que dans la poche de la famille Amaury ou dans l’organisation d’un marathon de seconde zone qui n’apporte rien à la ville et qui coûte 600000 euros…

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